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Gradignan, une "prison du Moyen-Âge" dénoncée par les avocats bordelais

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L'ordre des avocats de Bordeaux attend toujours, ce mercredi matin, la décision du tribunal administratif de Bordeaux, saisi pour statuer sur les "conditions inhumaines" dans lesquelles vivent les détenus de la prison de Gradignan. "Il n'était plus question de se taire", dit la bâtonnière.

Christine Maze, bâtonnière du barreau de Bordeaux, invitée de France Bleu Gironde
Christine Maze, bâtonnière du barreau de Bordeaux, invitée de France Bleu Gironde - Capture d'écran France 3

Le tribunal administratif de Bordeaux devait rendre sa décision ce mardi 11 octobre, saisi par l'observatoire international des prisons, l'ordre des avocats de Bordeaux et l'association pour la défense des détenus, pour statuer sur les conditions de vie "inhumaines" dans lesquelles survivent les détenus de la maison d'arrêt de Gradignan. Décision toujours attendue ce mercredi, déplore Christine Maze, bâtonnière du barreau de Bordeaux, pour qui "il n'était plus question de se taire" face à ces prisonniers qui dorment sur un matelas à même le sol, dans des cellules aux murs lépreux, infestées de rats et de cafards, à qui l'on sert de la nourriture avariée, privés parfois de promenade, etc.

Christine Maze demande au tribunal "d'enjoindre le ministre de la Justice de réaliser des améliorations très concrètes, humaines et qui tendent à la dignité des personnes détenues", comme installer la séparation de l'espace sanitaire du reste de l'espace de la cellule. L'avocate promet d'être mobilisée pour que le ministère applique effectivement le jugement si le tribunal venait à aller dans le sens de sa requête, "ce sera notre deuxième combat" précise-t-elle, "c'est une affaire qui demande un engagement total".

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