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Les Côte-d'oriens au défi de la mobilité douce

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On est donc en plein cœur de la troisième édition du Challenge de la mobilité. Le but, c'est d'inciter le plus de salariés, du privé comme du public à laisser la voiture à la maison et choisir la mobilité douce pour aller bosser. C'est organisé par l'Ademe, l'agence de la transition écologique.

Marion Fury organise et anime le 3e challenge mobilité de l'Ademe Bourgogne-Franche-Comté
Marion Fury organise et anime le 3e challenge mobilité de l'Ademe Bourgogne-Franche-Comté © Radio France

France Bleu Bourgogne. Marion Fury, vous êtes la co-organisatrice et animatrice du challenge Mobilité en Bourgogne Franche-Comté. Que dites-vous d'abord à celles et ceux qui travaillent loin de leur domicile, et qui n'ont d'autre choix que de prendre la voiture ?

C'est vrai que le challenge de la mobilité en Bourgogne Franche-Comté doit prendre aussi toute la diversité de ses territoires et notamment des territoires ruraux. Et c'est vrai que ces territoires ruraux, ils ont moins d'offres de mobilité. Et en effet, c'est plus compliqué de se passer de la voiture. Néanmoins, le challenge est aussi là pour ça, pour essayer dans ces territoires ruraux, de trouver d'autres alternatives à la voiture avec par exemple, en effet le covoiturage. De tester, de se lancer sur ces nouvelles pratiques de la mobilité.

Combien de salariés sont prêts à laisser la voiture pendant pour cette troisième édition ?

On a laissé les inscriptions ouvertes un peu plus longtemps  cette année, donc vous avez jusqu'à la fin de la semaine pour vous inscrire. L'idée là, c'est d'aller tester ces modes alternatifs à la voiture en solo. Et donc, cette année, on est déjà près de 4.800 salariés, collaborateurs, agents de la fonction publique qui participent et qui se passent de leur voiture soit au quotidien, soit au moins deux ou trois fois dans la semaine. L'année dernière, on était à 3900 participants, donc on continue de monter. Surtout, ce qui est important cette année, c'est qu'on est déjà près de 332 entreprises qui s'investissent et qui engagent aussi leurs salariés dans ce nouveau mode de déplacement pour aller au travail.

Vous sentez une réelle prise de conscience?

On sent en fait qu'il y a une ferveur autour de ça, qu'il y a une envie d'y aller. Parfois sur certains territoires, c'est compliqué, ça, c'est une réalité, c'est compliqué. On a du mal aussi à faire venir certaines entreprises parce qu'il y a peu d'offres. Néanmoins, on voit chaque année que de nouvelles entreprises se lancent et qu'il y a de plus en plus de choses qui se font autour des mobilités alternatives. Alors au niveau de la région Bourgogne Franche-Comté, c'est compliqué d'avoir l'impact réel de ce challenge, par exemple sur la pollution aux particules fines ou ce genre de choses là. En revanche, ce qui est important, c'est de se rendre compte du nombre de kilomètres. Si je prends l'exemple de l'année dernière, c'est 532 000 kilomètres qui ont été réalisés autrement qu'en voiture en solo, c'est quand même 150 tonnes de CO2. Ce qu'on sait aussi, c'est que ça a des actions aussi bénéfiques sur la santé.

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