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Ostréiculteur condamné pour ses dégustations d'huîtres : "on ne peut pas perdre ce chiffre d'affaires"

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Après la condamnation d'un ostréiculteur qui proposait des dégustations à Chaillevette, le président du Groupement Qualité Huîtres Marennes-Oléron, qui gère l'IGP, invité de 7h45, insiste sur l'importance de ces dégustations pour une profession en crise. À réécouter en cliquant ci-dessus.

La dégustation des huîtres directement dans les cabanes ostréicoles est indispensable pour le chiffre d'affaire d'une profession très fragilisée par les crises
La dégustation des huîtres directement dans les cabanes ostréicoles est indispensable pour le chiffre d'affaire d'une profession très fragilisée par les crises © Maxppp - Julio Pelaez

Les ostréiculteurs de Charente-Maritime veulent sauver les dégustations dans leurs cabanes. Indispensables, disent-ils, à la survie de leur profession en crise. Les producteurs d'huîtres de l'Indication Géographique Protégée Marennes-Oléron se sont ainsi déplacés à Chaillevette, la semaine dernière, pour apporter leur soutien à l'un d'entre eux. Cet ostréiculteur a été condamné à 50.000 euros d'amende, en décembre, par le tribunal de La Rochelle, pour avoir proposé des dégustations d'huîtres dans une cabane déclarée comme un local technique... et parce que cette dégustation s'apparentait plus à un véritable restaurant. Le Groupement Qualité Huîtres Marennes-Oléron a donc réuni son conseil d'administration chez cet ostréiculteur, pour dire l'importance de ces dégustations proposées directement dans les exploitations.

Le président du Groupement, Laurent Chiron, ostréiculteur à l'Éguille-sur-Seudre, explique que les ostréiculteurs de Charente-Maritime attendent un nouvel arrêté préfectoral, pour officialiser les pratiques actuelles et encadrer ces dégustations. "On ne peut pas perdre ce chiffre d'affaires dans nos entreprises. J'ai eu des coups de fil, dernièrement, qui nous rappellent la crise dans le milieu ostréicole : on a des demandes d'ostréiculteurs qui cherchent à monter des nouvelles dégustations pour essayer, économiquement, de s'en sortir, très rapidement. Parce qu'aujourd'hui, on a une baisse de notre chiffre d'affaires qui est importante. On a une filière qui souffre, une filière qui souffre d'une problématique sanitaire intervenue sur le territoire d'Arcachon* au 28 décembre et qui a fait s'effondrer les ventes et le chiffre d'affaires de toutes les régions ostréicoles. On souffre de ça. On doit absolument retrouver l'adhésion du consommateur. Et c'est peut-être aussi à travers les dégustations cet été qu'on va le faire".*

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