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Pascal Sabourault, délégué interrégional FO pénitentiaire

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Les surveillants pénitentiaires se mobilisent ce jeudi à Châteauroux, deux jours après la violente agression contre deux de leurs collègues normands. On en parle avec le délégué interrégional du syndicat Force Ouvrière.

Les agents mobilisés ce jeudi à Châteauroux
Les agents mobilisés ce jeudi à Châteauroux © Radio France - Victor Vasseur

Une centaine de surveillants pénitentiaires étaient mobilisés ce jeudi matin devant les deux établissements de l'agglo castelroussine, la centrale de St-Maur et la maison d'arrêt du Craquelin. Pascal Sabourault, qui appelait à la mobilisation au nom de son syndicat, Force Ouvrière, regrette sur France Bleu qu'elle n'ait pas été plus massive : "c'est bien c'est sûr, mais quand on est syndicaliste on espère toujours voir plus de monde". Pour lui, l'agression qui a eu lieu à Condé-sur-Sarthe en début de semaine n'est pas un événement isolé : "depuis le début de l'année, on en est déjà à une centaine d'agressions physiques, et je ne parle pas des agressions verbales". 

Pour Pascal Sabourault, cette attaque pose le problème des unités de vie familiale (UVF), ces espaces dans lesquels les détenus retrouvent leurs proches à l'abri de tout regard. Pour le syndicaliste : "il n'est pas normal qu'un détenu dangereux ait les mêmes droits qu'une petite peine, il n'aurait pas dû y avoir accès". 

Parmi les autres revendications des surveillants figurent le renfort des effectifs, l'amélioration des moyens sécuritaires et une augmentation des salaires. Pascal Sabourault explique : "le métier n'attire plus, un surveillant en début de carrière touche 1.400 euros". 

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