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L'invité de 8h20: "Pour un mot, on va déprogrammer Shaka Ponk ?", les anti-corrida soutiennent le groupe

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Des afficionados demandent la déprogrammation du groupe Shaka Ponk des Arènes de Nîmes, après les propos anti-corrida du chanteur Frah. Ce serait une atteinte à la liberté d'expression réplique les anti-corrida.

Le groupe Shaka Ponk a déjà fait plusieurs concerts dans les Arènes de Nîmes, ici en 2011.
Le groupe Shaka Ponk a déjà fait plusieurs concerts dans les Arènes de Nîmes, ici en 2011. © Maxppp - ANNA KER

"Abomination", "tradition de merde", "élus et entrepreneurs locaux tortionnaires"... Les mots de Frah, chanteur du groupe Shaka Ponk ont remué tout le milieu de la tauromachie. Une pétition en ligne a même été lancée par le collectif "Touche pas à mes passions" pour demander l'annulation du concert du groupe prévu le 14 juin prochain aux Arènes. Ce jeudi 28 mars à 10h30, 1220 signatures ont été enregistrées.

Les afficionados ont notamment très mal perçu le mot de "tortionnaire". "La torture, c'est provoquer des souffrances par la violence. C'est donc exactement ce qu'il se passe dans une corrida" réplique Claire Starozinski, présidente de l'Alliance AntiCorrida, qui se dit "choquée" par le fait d'évoquer une annulation du concert du groupe français, dont c'est d'ailleurs la dernière tournée.

"Je ne sais pas où on est là !" s'emporte-t-elle à l'idée d'une déprogrammation. "Déprogrammer un concert ? (...) Quand on dit la vérité, les mots, tout de suite les afficionados poussent des cris d'orfraie ! (...) Moi, je n'emploie pas ces mots comme "tortionnaire". Mais il faut remettre les choses dans leur contexte : Shaka Ponk, c'est un groupe qui a sa façon d'être, qui provoque. C'est de la provoc'. Pour un mot, on va déprogrammer un concert ? Mais on en est arrivés où là ?" se questionne Claire Staronzinski. Son interview est à retrouver en vidéo ci-dessous.

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