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"J'appelle de mes vœux une loi grand âge", lance Annie Vidal, députée Renaissance de la Seine-Maritime

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Elle a été la co-rapporteure de la proposition de loi "Bien Vieillir", adoptée mardi soir à l'Assemblée nationale. Annie Vidal, la députée Renaissance de la Seine-Maritime, est l'invitée de France Bleu Normandie ce mercredi.

Annie Vidal, à l'Assemblée nationale.
Annie Vidal, à l'Assemblée nationale. © Maxppp - Vincent Isore

L'Assemblée a dit oui mardi soir à la proposition de loi "Bien vieillir". Mais la gauche, notamment les socialistes, ont émis des réserves, ils ont même déposé une motion de rejet pour protester contre l'absence de calendrier sur la loi "grand âge". Annie Vidal, co-rapporteure du texte Bien vieillir, la députée Renaissance de la Seine-Maritime, est l'invitée de France Bleu Normandie.

Elle dénonce "une posture de la gauche toujours très négative. Une fois de plus, ils l'ont démontré en ne votant pas cette loi qui comporte des avancées concrètes comme par exemple la carte professionnelle pour les intervenants au domicile, des mesures pour la prévention. Il y a notamment des mesures pour lutter contre la maltraitance. Ils ont voté contre tout cela au nom d'une posture politique, parce qu'ils n'ont pas un calendrier sur une loi qui est attendue [la loi Grand âge] et que moi aussi j'appelle de mes vœux. Mais encore une fois, la posture politique prime sur l'intérêt des Français. C'est vraiment très dommageable."

Annie Vidal explique qu'il "manque des infirmiers et des infirmières, des aides-soignantes et nous savons qu'il manque des postes dans les établissements. Nous avons un plan de recrutement dans les Ehpad qui sera réalisé dans les années qui viennent, avec la formation qui convient pour ces personnes. Nous avons un défaut d'attractivité et nous allons tout faire pour pouvoir mettre des professionnels sur les postes."

Pourquoi cette loi grand âge, promise par Emmanuel Macron, lors de son premier quinquennat, met-elle autant de temps ? "Je ne peux pas vous le dire", répond Annie Vidal. "Nous avons certainement encore du travail à faire et encore des mesures à prendre pour pour répondre à ce défi démographique de grande importance. Mais quoi qu'il en soit, la politique de l'autonomie, elle, va se poursuivre. Nous avons depuis 2017 fait énormément de choses en inscrivant des mesures dans les lois de finances de la Sécurité sociale. Nous avons revalorisé les professionnels, créé des postes d'infirmières de nuit, mis un tarif plancher pour les interventions des intervenants du domicile. Une stratégie, ça se porte dans un texte de loi, mais aussi par des mesures réglementaires. Nous avons un problème majeur qui est l'attractivité des métiers. Ça se travaille avec les régions, avec les cursus de formation. Donc, tout cela fait partie de la stratégie ministérielle pour avancer sur la question du grand âge."

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