Michel Cardoze raconte le poète Pierre Lartigue

Venu de ses Charentes natales, il achevait des études supérieures de langue et civilisation espagnole sous la direction du professeur Noel Salomon. Pierre Lartigue devint professeur. Sa vocation était l’écriture poétique. Il est vite reconnu comme tel. Aragon et son hebdomadaire disparu, Les Lettres Françaises, célèbrent six jeunes poètes d’alors, en 1965 au Théâtre Récamier, parmi eux, Pierre Lartigue, il a à peine trente ans. « Poèmes en marge des regrets », « Demain la veille », « Ce que je vous dis trois fois est vrai » sont les titres de ses premiers recueils. Pierre Lartigue va se passionner pour l’art de la danse, et en devenir un des chroniqueurs les plus qualifiés, il va voyager en Inde, en extrême orient aussi, pour y déchiffrer d’autres arts de la pointe ; « l’Art de la pointe », comme « l’Inde au pied nu » sont d’autres titres de son œuvre multiple. Historien de la poésie aussi, il consacra une anthologie à la « sextine » et composa une « dix-huitine » : « j’attends ému ton cou ton œil ton héritage de jambes nues : Le charme de tes bras comme une gousse d’eau ». Pour en savoir plus encore, cette page du Monde consacrée à Pierre Lartigue.