La 20e étape du Tour de France entre Belfort et le Markstein

Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, analyse pour France Bleu cette étape : "Tout est fait pour encore un possible retournement de situation. Tout de suite après Belfort, il y aura l'ascension du Ballon d'Alsace, le premier sommet de l'histoire du Tour de France, dès 1905, pour la troisième édition du Tour. Alors ce n'est pas là où la bagarre commencera, peut-être pour l'échappée, mais ensuite, il y a un menu très copieux avec la Croix des Moinats, par un versant qui n'a jamais été utilisé pour les coureurs du Tour de France avec le col de Grosse Pierre et ce que j'appellerais "la transverse Thierry Gouvenou" (ndlr, le directeur de course du Tour de France), c'est-à-dire qu'on sort à un moment du parcours du col pour aller chercher une route beaucoup plus raide pendant un kilomètre. Et puis ensuite ce final très rude par le petit Ballon, puis le col de Platzerwasel sans le moindre mètre de plat puisque entre les deux ascensions, il y a vraiment un virage à gauche à la fin de la descente du Petit Ballon pour immédiatement enchaîner par le Platzerwasel. C'est là que les champions du Tour ont une dernière occasion de renverser la table."

Et de préciser : "C'est une étape qui n'est pas forcément facile à contrôler. Et ce qu'on a envie de montrer, c'est que bien évidemment, le Tour se joue d'abord dans les Alpes, les Pyrénées, très haut... mais une étape de montagne, ça peut aussi exister même s'il n'y a pas de cols à plus de 2.000 mètres. Et l'enchaînement d'aujourd'hui le prouve."

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