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VIDEO - CulturÔtoits, la première ferme en hydroponie de Montpellier

À retrouver dans l'émission
Guillaume Roulland
Du lundi au vendredi à 7h16
- Mis à jour le
Par

Une ferme urbaine et écologique est en train de se créer à la halle tropisme de Montpellier. Le projet CulturÔtoits met en place l'hydroponie et l'insertion professionnelle des plus de cinquante ans. Une chronique en partenariat avec Touléco Montpellier.

Une ferme urbaine grâce à CulturÔtoits à Montpellier
Une ferme urbaine grâce à CulturÔtoits à Montpellier - Stéphanie Pavkovic

Stéphanie Pavkovic a travaillé pendant des années dans l'insertion professionnelle avec divers publics. "Je me suis rendu compte que mes élèves avaient une mauvaise alimentation". Deuxième constat de la part de la formatrice, la difficulté pour les plus de 50 ans de retrouver un emploi après une longue période de chômage. Pendant la crise sanitaire, elle prend le temps de réfléchir à un nouveau projet ralliant ces deux problématiques. "J'ai découvert l'hydroponie et j'ai commencé à cultiver mes légumes et aromates sur mon balcon". Après deux ans à prendre soin de son potager sur quatre mètres de long, c'est avec son compagnon et un ami qu'elle lance CulturÔtoits. Un projet de ferme à la halle tropisme de Montpellier alliant écologie et insertion.

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Des fermes sur les toits de Montpellier

L'hydroponie est la culture des végétaux sans sol et dans l'eau. Les racines des plantes sont plongées dans un substrat. "Elles ont juste besoin de soleil, d'eau et de nutriments. On contrôle tout. L’eau est en circuit fermé, donc on évite le gaspillage". Cette technique permet d'installer les cultures sur les toits en plein centre-ville.

Dans un premier temps, Stéphanie installe sa ferme sur le terrain de la halle tropisme avec une serre non chauffée. "C'est un ancien site pollué, alors l'hydroponie est idéale pour faire pousser des légumes et des fruits". En tout, 600 m² de cultures verticales avec des colonnes pour insérer les plantes. "C'est une tour sur seulement un mètre carré de surface et on peut cultiver 50 salades par exemple". La maraîchère l'assure, grâce à cette culture, la saveur des légumes n'est vraiment pas la même. "On redécouvre le goût des aliments et surtout, c'est moins cher et on évite d’acheter des produits étrangers".

Stéphanie va développer une première ferme durant deux ans, afin de faire ses preuves. Elle lancera, par la suite, d'autres fermes un peu partout dans l'écusson. "Lorsqu'on ouvrira notre deuxième ferme, on fera un recrutement en priorité pour les plus de cinquante ans, mais évidemment les jeunes sont les bienvenus". Le but est d'aider les femmes et les hommes éloignés de l'emploi depuis longtemps. Pour financer leur projet, ils ont lancé une cagnotte en ligne sur le site Mimosa.

Plan de la ferme urbaine à la halle tropisme de Montpellier
Plan de la ferme urbaine à la halle tropisme de Montpellier - Stéphanie Pavkoic

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