Semaine des primeurs : Intercellar vent directement aux particuliers pour "faire découvrir les grands crus"
Impliquer des particuliers dans les primeurs. C'est l'objectif de l'entreprise girondine Intercellar, qui vendra la semaine prochaine des vins en primeurs au grand public, comme le font les châteaux cette semaine pour les grossistes et les négociants.
Les châteaux parlent aux grossistes, aux journalistes, aux négociants... C'est le principe de la semaine des primeurs, qui a débuté ce lundi dans le vignoble bordelais. Elle sert à goûter le millésime 2023, mais aussi pour les châteaux à vendre leur vin à peine récolté, qui se trouve toujours dans les chais, et qui est loin d'être embouteillé. Fondée en 2022 à Bordeaux, l'entreprise Intercellar propose aux particuliers de s'immiscer dans ce monde-là. L'objectif est de "mettre en relation les domaines viticoles avec les particuliers", explique dans L'éco d'ici son cofondateur, Maxime Garraud.
Cette cave virtuelle (cellar veut dire cave en français) permet donc d'acheter comme sur n'importe quel site de vente en ligne un vin pas encore mis en bouteille. En échange, l'acheteur reçoit un certificat de propriété, sous forme de NFT, un jeton virtuel. Le vin est alors stocké dans des caves, des vraies celles-là, et les particuliers peuvent se le faire livrer quand ils veulent. "Nous, notre but, c'est de montrer ces communautés et de faire découvrir le vin dans les grands crus", explique-t-il. Grands crus obligent, les tarifs sont élevés, à partir de 50 euros la bouteille, et 250 la caisse.
Très accès sur les nouvelles technologies, de blockchain notamment, qui permettent d'authentifier le certificat de propriété, Intercellar rassemble une clientèle "très communautaire", autour de l'innovation en ligne. "Ca répond à des problèmes dans l'industrie", décrit-il. "On commence à être un petit peu connus dans l'écosystème, vu les grandes marques avec lesquelles on a travaillé. Donc aujourd'hui, c'est un petit peu plus simple en tout cas de pouvoir mettre en avant les nouvelles technologies", dit Maxime Garraud.
