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Françaises, Français, Portraits - Alfred de Musset

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

"Tous les hommes sont menteurs, faux et lâches, toutes les femmes sont perfides, artificieuses mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de ces 2 êtres si imparfaits et si affreux" c’est beau non ? C’est de moi, Alfred, né à Paris le 11 décembre 1810.

Alfred de Musset
Alfred de Musset © Getty

C’est pas que je me la pète, mais mes ancêtres ne sont autres que Jeanne d’Arc, ou Joachim du Bellay, alors respect s’il vous plaît.

J’aime la pureté de l’art, le sexe, l’écriture, l’amour et le raisin fermenté ! J’ai une vie de débauche dans mes premières années, je picole et je culbute à tout va ! J’écris une pièce de théâtre comique, ça marche, je commence à me faire un nom. Je rencontre George, nous vivons une passion dévorante des années durant, jusqu’à ce qu’elle se barre, ha oui c’est une femme, George Sand, elle part avec mon médecin.

La mort de mon père que je vénère, finit de m’achever, je sombre dans le romantisme le plus radical, au point d’être considéré comme le maître du genre. Je me mets à écrire des poèmes où je vous jette ma douleur et mon mal être en pleine figure. Je bois de plus en plus, enchaîne les maîtresses les plus diverses et variées et me remets à l’écriture théâtrale.

"Lorenzaccio", ou "Les nuits" et tellement d’autres me valent la légion d’honneur, l’entrée à l’Académie française et le titre de chancelier perpétuel de mon bordel préféré.

Bon, les abus sont mauvais quels qu’ils soient on le sait, j’ai chopé la syphilis à 15 ans avec une prostituée, la vinasse à outrance et une malformation cardiaque finissent par avoir raison de moi, le 2 mai 1857 à Paris, à 46 ans, bon j’en ai quand même bien profité.

Moi, Alfred de Musset.

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