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Françaises, Français, Portraits - Gustave Courbet

« A quoi sert la vie si les enfants n’en font pas plus que leurs pères ? » C’est ce que je pense, moi, Gustave né le 7 février 1819 à Ornans près de Besançon. Et bien même si mon père s’appelle Régis, roi en latin, je vais largement le surpasser, en termes de notoriété en tout cas.

Gustave Courbet, autoportrait
Gustave Courbet, autoportrait © Getty

Je me découvre très tôt des aptitudes pour le dessin. Je pars donc pour Paris. L’école espagnole, Velasquez en tête, les clairs obscurs hollandais et surtout Rembrandt me fascinent totalement.

Les œuvres que l’on me fait copier, dans l’atelier que je fréquente, n’ont aucun intérêt. Je décide donc de créer mon propre style. Je commence par quelques autoportraits. Puis je rentre dans la ferme du paternel où il m’a aménagé le grenier. C’est là que je peins mes plus grands chefs-d’œuvre. Ils vont tous faire scandale. J’aime les femmes, leurs formes généreuses, leurs courbes harmonieuses, et bien sûr, leurs monts de vénus, l’origine du monde !!! Bon, de temps en temps, faut bien faire quelques concessions si on veut vendre. Je peins quelques paysages, ceux du Languedoc me bouleversent.

Profondément républicain et socialiste, je refuse la légion d’honneur de Napoléon III. « L’état est incompétent en matière d’art ! ». Elu au conseil de la commune, j’abats la colonne Vendôme, symbole de la puissance napoléonienne.
Ils me font payer la reconstruction et m’infligent une amende record. Totalement ruiné, je m’exile en Suisse où je produis comme un fou pour essayer de rembourser.
Je m’éteins le 31 décembre 1877 à 58 ans en Suisse.
Certains militent pour mon entrée au Panthéon, prônant l’apport républicain, féministe et artistique que j’ai eu sur la société.

Auteur, mise en forme et illustrations sonores : Régis Taillandier
Narration : Alexandra Mori
Postproduction : France Bleu Hérault
Assistante : Betty Rignol-Angius
Direction : Robert Kudelka

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