Une balade à Montigny-lès-Metz avec Vianney Huguenot

Vianney Huguenot est une voix bien connue des auditeurs de France Bleu Lorraine. Nous le retrouvons tous les vendredis à 9h15 dans C'est patois c'est nous, le rendez-vous 100% patrimoine mosellan. Journaliste et chroniqueur, il travaille également sur Moselle TV (émission Sur ma route le samedi à 14h), il a également écrit pour Vosges Matin, pour le Petit Futé, a été enseignant ou encore chargé de communication pour le festival de géographie de Saint-Dié des Vosges.

Il nous emmène aujourd'hui en visite dans sa ville, Montigny-lès-Metz. Il habite depuis 7 ans dans cette commune qu'il affectionne particulièrement. "Quand on arrive, se souvient Vianney, on se dit que c'est la banlieue de Metz... puis quand je m'y suis installé pour de bon, j'ai arpenté la ville à pied, tous les matins, j'ai découvert une commune qui a son caractère, son âme, sa programmation culturelle et son histoire propre".

La première étape est le bar chez Mireille, "un endroit où je termine mes semaines, la terrasse est très agréable, la place est vraiment chouette, on voit même un petit peu le Mont Saint-Quentin !", nous dit Vianney (photo ci-dessus).

La deuxième étape nous emmène au bord du canal de Jouy, une balade totalement dépaysante.

La troisième étape nous mène aux prairies Jean-Marie Pelt, qui offrent des espaces verts où l'on a parfois l'impression d'être en pleine nature, alors même qu'on est toujours en ville.

La quatrième étape est rue du Général Franiatte, face au quartier Lizé qui a abrité le 507e Régiment de Chars de combat, placé sous les ordres du général de Gaulle lors de son passage à Montigny, en 1937. On peut donc apercevoir depuis la rue le bureau où travaillait le Général.

La cinquième étape est l'épicerie de Hamid située place Mermoz. Vianney Huguenot en est un client régulier, et il est un fervent défenseur des commerces de proximité en général, selon ses propres mots. "J'ai été presque un militant sur le sujet. J'ai par exemple écrit des livres sur les bistrots des Vosges et d'Alsace, cela s'appelait "Les Vosges par le cul de la bouteille". J'ai aussi parlé de différents commerces dans un autre livre, La lorraine comme je l'aime. Ces boutiques sont un supplément d'âme des villes, il faut les défendre, il faut y aller".