Le musée des sapeurs pompiers à Saint Médard de Mussidan

Jusqu'au 18e siècle, l'absence de matériel de lutte contre l'incendie  fait cruellement défaut mais l'invention de la pompe à bras va solutionner le problème.  Bernard Guillot collectionne depuis plus de 40 ans les tenues, casques, médailles et beaucoup d’autres objets conservés comme autant de témoignages du passé . Et c'est un vrai retour dans le passé que vous ferez lorsque vous franchissez la porte de son musée à saint Médard de Mussidan. Le matériel exposé montre les conditions dans lesquelles les unités de secours et d’incendie travaillaient au siècle dernier en Dordogne et en France.

Bernard Guillot nous explique :

"La toute première pompe venue des pays bas est introduite en France par le secrétaire de Molière en 1699. Elles solutionnent le problème sur les incendies urbains et en campagne. Posées au sol, on comptait sur la population alertée par le Tocsin pour faire la chaine  depuis un point d'eau avec des seaux et tout autre récipient pour alimenter la pompe activée par 4 à 6 hommes . L'eau était envoyée par un tuyau de cuir à la lance  avec un jet de 20 à 30 Mètres. "

Matériel qui évolue pour devenir ensuite des pompes à bras aspirantes et refoulantes à condition d'avoir un point d'eau près du sinistre pour pourvoir utiliser le tuyau d'aspiration.

Au début du 20e siècle , les motopompes thermiques font leur apparition sur le marché via des constructeurs français. Equipées de moteurs de voitures d'époque et vu son prix, beaucoup de communes ne peuvent malheureusement  les acquérir.

Ensuite arrivent des véhicules d'abord sans citerne à eau puis avec des contenants de 200 à 300 litres équipés de motopompes de grandes puissances de jets . On entre dans une nouvelle ère qui va révolutionner le combat des pompiers contre le feu

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