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Contre le cancer, je me fais dépister

À retrouver dans l'émission
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Le mois de mars est consacré à la prévention et au dépistage du cancer colorectal. Ce type de campagnes de communication se multiplie. Pour autant, les dépistages réguliers ne sont pas encore ancrés dans nos habitudes.

Campagne de prévention de La Ligue contre le Cancer
Campagne de prévention de La Ligue contre le Cancer - La Ligue contre le Cancer

Dès le début de l'émission, Lise Javelot, responsable de l'espace santé prévention de la CPAM de la Somme nous rappelle que les campagnes de prévention sont nécessaires : "Malheureusement, aujourd'hui, les gens ne se font pas assez dépister. En France, on est aux alentours de 30 % de dépistage du cancer colorectal, et c'est encore moins sur la Somme."

Catherine de Beauvais a perdu plusieurs de ses proches parce qu'ils n'ont pas voulu se faire dépister. Elle même à risque, elle a subit de nombreuses opérations. Alors quand elle dit "Allez-vous faire dépister !" elle sait de quoi elle parle. "Surtout que maintenant, ils ont fait beaucoup de progrès. Pour le cancer colorectal, c'était compliqué il y a quelques années, maintenant c'est quand même beaucoup plus facile." Lise Javelot de la CPAM le confirme : le dépistage se fait aujourd'hui avec un kit simple à utiliser qui peut être demandé chez son médecin, en pharmacie ou sur internet. "Ce n'est plus une coloscopie, il faut aussi le rappeler."

Christelle, d'Albert (80) a eu un cancer du col de l'utérus. Depuis, son médecin l'encourage à se faire dépister régulièrement, notamment pour le cancer colorectal. "Et mon mari pareil, hop, dépistage. Comme on le fait la maison, il n'a pas le choix" raconte-elle en souriant. Elisabeth d'Amiens a rapidement pris l'habitude de se faire dépister régulièrement : "J'ai commencé par le dépistage du cancer colorectal parce que mon papa a eu un cancer du colon. Le chirurgien a recommandé aux enfants de se faire dépister." Et comme pour Christelle, le mari d'Elisabeth a emboité le pas du dépistage. "Et lui par contre, on lui a trouvé polypes dans le rectum et dans le colon, alors qu'il n'avait aucun symptômes". "Le cancer colorectal, c'est juste un polype qui va mal évoluer et qui va se transformer en cellule cancéreuse", explique Lise Javelot. Et les polypes peuvent être retirés très simplement par le médecin.

Même si les dépistages sont réguliers, ces rendez-vous restent stresssants. "C'est vrai qu'on a peur du résultat, moi à chaque fois j'ai peur, explique Catherine, mais ça peut éviter tellement de souffrance."

Alors renseignez-vous !

Que ce soit sur le dépistage du cancer du sein, du col de l'utérus ou le cancer colorectal, n'hésitez pas à faire un tour sur le site de l'Inca (l'Institut national du cancer) : jefaismondepistage.e-cancer.fr

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En studio :

  • Lise Javelot, responsable de l’espace santé prévention à la CPAM 80 (Caisse Primaire d'Assurance Maladie de la Somme)

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48 min

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