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UBB : retour sur la victoire face à Bayonne

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Il ne faut pas s'y tromper, la victoire de l'UBB à Bayonne n'est pas une simple formalité. Jean Dauger était une forteresse imprenable depuis 27 mois ! Décryptage avec l'ancien talon béglais Sébastien Morizot et Arnaud Carré de France Bleu Gironde.

Matthieu Jalibert grand artisan de la victoire bordelaise
Matthieu Jalibert grand artisan de la victoire bordelaise © Radio France - Justine Hamon

La dernière défaite de Bayonne à la maison, c'était au mois de janvier 2022, il y a 27 mois face à Grenoble. Alors faut-il parler d'exploit ? Les bordelais qui avaient déjà fait le trou à la mi-temps avec 15 points d'avance. Et si l'on va retenir le jeu au pied de Matthieu Jalibert et les essais de Louis Bielle-Biarrey, il ne faut pas oublier le travail des avants qui s’est révélé payant notamment dans le secteur de la touche avec un Bastien Vergnes-Taillefer impeccable. Il reste quand même des interrogations au poste de talonneur, un poste pour lequel le recrutement est difficile estime Sébastien Morizot : « Il semblerait que dans le milieu mondial du rugby, les talonneurs soient une denrée rare et qu'aujourd'hui Laurent Marti et Yannick Bru ont du mal à trouver une seconde pointure en talonneur. Mais on sait que ça va être indispensable pour pouvoir espérer jouer sur un ou deux tableaux, ce qui aujourd'hui paraît difficile ».

Faut-il investir sur le poste de talonneur ?

A l’heure actuelle quatre talonneurs seront dans l’effectif de l’UBB la saison prochaine : M.Lamothe, R.latterade, Connor Sa et Léo Chauvin. Mais en faut-il plus ? C’est la question que pose Arnaud Carré : « Est-ce que c'est un poste où il faut investir énormément ? L'UBB comme beaucoup d'autres, ils sont au taquet au niveau du salary cap. Donc, est ce que tu fais le choix de prendre un talonneur qui a un cv international mais du coup tu ne vas pas l'avoir pendant un petit moment dans la saison ou est-ce que tu fais le choix de casser la tirelire pour recruter une pointure derrière qui va te planter une dizaine d'essai ? »

Le rugby commence à l’avant et l’avant commence par le talonneur

Une réalité financière que n’élude pas Sébastien Morizot : « Effectivement, quand on tient les finances d'un club, on sait combien ça coûte et on se dit qu'est-ce qu'il vaut mieux ? Connor Sa s'étant blessé, on n'a peut-être pas vu le deuxième talonneur qu'on aurait espéré. D'un autre côté, on n'est pas à l'abri d'une blessure de Maxime Lamothe d'une sélection, on peut espérer pour lui. Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Car attention, si les arrières de l’UBB sont galactiques, le fameux adage le rugby ça commence à l’avant n’est pas qu’une phrase. Et l’avant ça commence par le talonneur rappelle celui qui a pratiqué ce poste tout au long de sa carrière : « Un talonneur, ça fait partie de l'épine dorsale, c'est le premier de l'épine dorsale d'une équipe de rugby. Il faut quand même que ça soit un leader. C'est celui qui lance en touche c'est celui qui donne l'impulsion aussi en mêlée. C'est le leader des paquets d'avants. Donc il faut une certaine prestance, un certain charisme dans l'équipe. Il ne faut pas des gens en dedans, je pense à ce poste-là ».

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