Rugby : le bilan de la coupe du monde à Bordeaux

13 623 personnes au village rugby de Bordeaux pour voir le match d'ouverture entre la France et la Nouvelle-Zélande. Un village qui a malheureusement fermé plutôt en raison de la météo et aussi sans doute en raison de l'élimination prématurée du XV de France. de son côté le Matmut Atlantique a fait cinq fois le plein avec des matchs forts comme Pays de Galles-Fidji ou encore la présence des champions du Monde Sud-Africain. Pour celui qui a été pendant trois ans, le directeur du site bordelais de la coupe du monde, Paul Couet-Lannes, l'organisation est un succès "Moi ce que je retiens, c'est que j'ai dit à mes équipes pendant l'événement : nous, on joue notre Coupe du monde aussi à nous et je pense qu'on a réussi à la gagner cette Coupe du monde d'organisateur parce qu'on a eu des hauts et des bas, des histoires. On peut reparler du tram, on peut reparler de tout ce qu'on veut, mais au final, dès le lendemain, comme une bonne équipe de rugby, on a su se remettre en question, trouver des solutions et faire que cette fête a été belle. Donc, côté organisateurs, je dirais que oui, on peut se féliciter en se disant qu'on fait un petit peu champion du monde".

Un champion de France parmi les 4500 volontaires

Une coupe du monde n'existerait pas sans les volontaires. A Bordeaux, parmi eux, il y avait un champion de France de rugby : André Berthozat a décroché le Brennus en 1991 avec Bègles et pendant la coupe du monde il était...chauffeur de l'équipe fidjienne. Avec l'envie de "replonger dans ma vie rugbystique. C'est vrai que cette odeur de vestiaire, ces moments passés avec les joueurs, ça me faisait envie. J'ai été affecté avec les Fidjiens et je me suis régalé avec eux. Des moments de partage, des moments de prières, des moments pour les entraînements, ces moments de chants aussi. C'étaient des moments exceptionnels".