Les Girondins de Bordeaux à l'assaut du stade lavalois

Laval est actuellement 8ème de Ligue 2 et possède des statistiques qui peuvent paraître incompréhensibles. Laval, et c'est incroyable, n'a pas gagné un seul match sur sa pelouse depuis le 15 septembre dernier !! 7 mois que les supporters lavalois n’ont pas fêter une victoire à la maison. Pourtant, Laval a joué le haut de tableau une bonne partie de la saison grâce à ses victoires à l’extérieur.

Autre statistique qui peut donner de l’espoir aux girondins peut être : Laval a perdu 5 de ces 6 derniers matchs, et encore le match pas perdu est un match nul. Laval a même encaissé 10 buts sur les 3 dernières rencontres dont un cinglant 4 – 0 à Auxerre le week end dernier.

Laval impuissant sur son terrain

Martin Cotta, journaliste France Bleu Mayenne : "Avis de tempête. Forcément. Les statistiques sont catastrophiques, Le fond de jeu est catastrophique, le moral des troupes est catastrophique. Forcément, on n'a pas été habitué à ça cette saison. Le Stade lavallois est resté leader pendant onze journées lors de la première phase. Donc cet immense coup d'arrêt que nous sommes en train de vivre en ce moment en Mayenne, peu de gens le comprennent. Au club, on était un peu en séance de psychothérapie hier, en conférence de presse avec Olivier Frapolli, qui est toujours déterminé dans la verve on va dire. Les mots sont toujours assez forts du côté du technicien mayennais, il attend non pas des mots, mais des actes. Il nous le répète depuis depuis quelques jours. Donc on essaye de comprendre pourquoi, tout simplement, cette équipe de Laval est en panne. Mais on compte bien évidemment se refaire la cerise contre Bordeaux. D'autant que votre équipe est souvent à relancer les écuries les plus belles."

Un défenseur vous manque, et votre défense peut se trouver dépeuplée

Martin Cotta : "Défensivement, déjà, on a un homme qui manque à cette équipe, qui est revenu un petit peu contre Auxerrecc'est Yohann Tavares, le joueur de 34 ans. C'est vraiment le stabilisateur de cette défense. Et c'est vrai que quand il est là, dans cette défense à trois parce que Laval joue à trois depuis maintenant cinq années aussi. Donc c'est une défense qui est plutôt rodée. Mais Yohan Tavares s'est blessé au mollet, il s'est aussi fracturé la main fin décembre. Et donc ça, évidemment, c'est l'explication sportive derrière, avec des joueurs qui n'ont peut être pas forcément su élever leur niveau de jeu quand il était absent. Et on a aussi clairement un coup de pompe. On a nos pistons, Thibaut Vargas par exemple, piston gauche, on a aussi de l'autre côté des joueurs comme Anthony Gonçalves, qui jouent sur les côtés qui eux, fatiguent. Laval a peut être été en surrégime toute cette saison. On rappelle aussi que le Stade lavallois a fait vivre à ses supporters une épopée en Coupe de France qui les a amenés jusqu'en février à jouer les huitièmes de finale, éliminés contre Le Puy en Velay, mais avec un match de prestige contre Nantes, où ils ont gagné à la Beaujoire. Donc forcément, c'est de l'influx nerveux, c'est du physique, c'est des matchs en plus. Et Laval, n'est pas taillé à la base pour jouer sur deux tableaux, n'est peut être pas taillé pour jouer la montée. Le président avait fixé en début de saison l'objectif de terminer entre la première place et la neuvième. Donc défensivement, il y a un trou d'air. Le milieu de terrain disait hier que c'était aussi peut être un peu mental, il y a de l'usure, forcément. Et puis on a aussi seize joueurs en fin de contrat au 30 juin prochain."