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Football : François Grenet, candidat à la ligue régionale de Nouvelle Aquitaine

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Du lundi au vendredi de 18h30 à 19h
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Joueur emblématique des années 90, François Grenet est champion de France en 1999 et finaliste de la coupe l'UEFA en 1996 avec les Girondins. L’ancien défenseur vient de se déclarer candidat à la présidence de la ligue de football de Nouvelle-Aquitaine.

François grenet se lance dans la course à la présidence de la LFNA.
François grenet se lance dans la course à la présidence de la LFNA. © Radio France - Dominique Bourdot

France Bleu Gironde : Pourquoi vous lancez-vous dans cette élection ?

François Grenet : Le football m'a forgé, m'a formé en tant qu'homme et j'ai envie de rendre au football tout ce qu'il a pu m'apporter. Tous les joueurs professionnels, et j'ai eu la chance de l'être, nous sommes tous issus du foot amateur et nous avons tous des souvenirs impérissables de gamin dans ce football-là. C'est 39 ans de ma vie, le football et dans notre belle région. J'ai porté le maillot de l'Aviron Bayonnais, la sélection des Pyrénées Atlantiques, la sélection de la Ligue (NDLR : puis celui des Girondins de Bordeaux). Je suis fier d'être d'ici, je suis fier d'appartenir à cette région et j'ai envie de rendre tout ça. Au-delà de mes motivations et de mes convictions, je trouve que la symbolique est forte. Revenir dans le foot, là où tout a commencé, le servir là où tout a commencé.

Avoir eu une carrière professionnelle, ne veut pas dire comprendre le monde amateur ?!

Je sais que ce n'est pas facile aujourd'hui dans le foot amateur. Donc, j'espère être l'homme de la situation, en tous les cas, je vais tout faire pour. Je vais aller à leur rencontre parce que j'estime que tous ces gens qui s'investissent pour servir le football ne doivent pas venir dans les instances, c'est aux instances d'aller à eux et à elles. J'ai envie d'unité, de solidarité, de l'humilité et de proximité.

Dans la presse, il est question ces derniers jours de tensions entre l’actuel Président Saïd Enjimi et le seul autre candidat déclaré Matthieu Rabby. Ce climat, cet aspect politique de la gouvernance où tous les coups semblent permis a pu vous faire hésiter ou réfléchir ?

Non, pas du tout, parce que je suis extérieur à ça. J'ai été prestataire à la ligue pendant un an et demi. J'avais mes missions de mise en place de stages ou d'intervention dans les formations de futures éducatrices et éducateurs, de représentation aussi. J'ai côtoyé les instances, mais je n'ai jamais fait partie, par exemple, du comité directeur de la LFNA. Donc moi je suis étranger à ça. Je le déplore parce qu'on parle souvent de la mauvaise image du football au niveau du secteur professionnel et je trouve dommage que tous les gens, présidents, bénévoles de clubs et tous ceux qui servent ce football soient spectateurs de ces querelles. C'est pour ça que j'ai une volonté de respect de l'institution. On est là pour servir le football et servir l'institution, pas pour se servir du football et de l'institution. Soyons dignes de tous ceux qui s'investissent au quotidien tous les jours dans leur club.

C’est un retour en quelque sorte pour vous dans le football ?

J'ai voulu quitter ce milieu et être dans la vraie vie, j'ai entamé ma reconversion professionnelle pendant onze ans dans les assurances. Mais ce qui m'a manqué le plus dans le football, ce n'était pas forcément l'adrénaline des matchs, la notoriété, etc. Ce qui me manquait le plus, c'est d'être au cœur d'une aventure collective. Avec mes coéquipières, mes coéquipiers, quand nous avons fait plusieurs tournées de clubs avec la Ligue, d'aller sur le terrain, dans la proximité, dans tous les districts qui composent notre football régional. J'ai senti aussi une effervescence, du soutien, des encouragements. J'ai besoin de sentir de l'élan et j'ai besoin de vivre une aventure collective. Voilà, je suis un peu le capitaine de cette équipe et j'ai envie de fédérer. J'ai fédéré mes co-équipières et mes co-équipiers. Maintenant ma tâche ça va être de fédérer les clubs et après on verra. Comme d'habitude, c'est un défi et je vais tout donner. Et que le meilleur gagne, tout simplement.

Dans le communiqué de presse qui annonce votre candidature, il est question de "l'appui de personnalités majeures du football, de la vie publique et politique de la région". Peut-on en savoir plus ?

Je suis pudique par rapport à ça, voilà, je suis désolé, mais oui, il y a des gens comme Alain Giresse, Bixente Lizarazu, Gernot Rhor, des anciens coéquipiers qui m'ont félicité, qui m'ont encouragé, qui me soutiennent. Et j'ai communiqué ma candidature via les réseaux, avant la presse, et j'ai passé deux jours à répondre parce que j'estime que c'est la moindre des choses, c'est un devoir même. J'ai reçu tellement de messages d'encouragement, de sympathie, c'est touchant, ça galvanise. Il faut rester humble. Mais voilà, j'ai envie d'être à la hauteur de l'évènement, donc je vais tout faire pour.

Les clubs pro de la région Niort, Pau, Bordeaux ont leur rôle à jouer dans le football amateur ?

Toutes les dynamiques sont créées par des personnes qui impulsent ou des locomotives. On souhaite tous dans le football amateur avoir des locomotives qui brillent, qui soient vertueuses. Donc on souhaite tous, bien évidemment que Niort remonte en Ligue 2, que les Girondins remontent en ligue 1 et que Pau arrive chaque saison à obtenir des maintiens sereins en Ligue 2. Bien sûr qu'on a besoin de ces locomotives, donc on espère tous, on souhaite tous qu'elles se refassent la cerise et qu'elles retrouvent un petit peu le lustre d'antan.

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