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Voile : Eric Péron termine cinquième de l'Arkéa Ultim Challenge sur Adagio, seul maxi-trimaran sans foils

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Eric Péron a franchi mercredi 13 mars la ligne d'arrivée de l'Arkéa Ultim Challenge à Brest. Une course autour du monde en solitaire à bord d'un géant des mers. Sur son maxi-trimaran de près d'un quart de siècle, il lui était impossible de prétendre à la victoire finale.

Eric Péron a franchi la ligne d'arrivée de l'Arkéa Ultim Challenge à Brest à 14h44 Eric Péron a franchi la ligne d'arrivée de l'Arkéa Ultim Challenge à Brest à 14h44
Eric Péron a franchi la ligne d'arrivée de l'Arkéa Ultim Challenge à Brest à 14h44 © Radio France - Nicolas Olivier

Clap de fin pour l'Arkéa Ultim Challenge Brest avec l'arrivée d'Eric Péron. Le navigateur quimpérois de 42 ans termine cinquième de l'épreuve. Parti le 7 janvier, il a passé la ligne d'arrivée jeudi 13 mars à 14h44. Il lui aura fallu 66 jours, 1 heure, 14 minutes et 27 secondes pour boucler son tour du monde en solitaire à bord d'Adagio. 15 jours et six heures de plus que Charles Caudrelier, le vainqueur, qui a parcouru les 21.600 milles (40.000 km) en 50 jours, 19 heures et sept minutes.

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L'arrivée d'Eric Péron à bord d'Adagio ce mercredi 13 mars à Brest
L'arrivée d'Eric Péron à bord d'Adagio ce mercredi 13 mars à Brest © Radio France - Nicolas Olivier

Rivaliser avec les meilleurs

Mais l'important n'est pas là pour Eric Péron, qui ne pouvait pas rivaliser avec les meilleurs sur son trimaran âgé de 23 ans. Dépourvu de foils, ces appendices qui permettent aux bateaux de ses concurrents de voler, il ne pouvait pas lutter avec les meilleurs. L'important était de réussir à boucler son premier tour du monde en solitaire.

Sur les six bateaux partis de Brest le 7 janvier, seuls cinq ont réussi à franchir la ligne d'arrivée, Tom Laperche (SVR Lazartigue) ayant lourdement endommagé son multicoque peu avant le Cap de Bonne Espérance.

La fin d'une première édition

Pour accueillir le dernier skipper, il y avait comme d'habitude une flopée de fans, mais aussi quatre visiteurs bien particuliers : tous les navigateurs arrivés au bout de ce tour du monde en solitaire. "La classe", lâche bien fort Thomas Coville (2ème au classement), "pour une course d'avoir autant de bateaux à l'arrivée, d'avoir autant de belles histoires, c'est une réussite." À côté de lui, Armel Le Cléac'h (3ème) surenchérit "on est heureux, il y a encore beaucoup de monde aujourd'hui." Anthony Marchand (4ème au classement) salue une course qui a montré "les possibilités de la classe Ultim." Guillaume Roté, le directeur de la course, le rejoint : "On a coché pas mal de cases avec cette course." Le directeur donne rendez-vous dans quatre ans... pour la prochaine édition.

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