Louis Duc boucle la transat Jacques Vabre à la 14e place, 2e des Imoca "ancienne génération"

Quatorze jours. C'est la durée mise par Louis Duc et Rémi Aubrun pour boucler la Transat Jacques Vabre, c'est-à-dire rallier Le Havre à la Martinique à bord de leur voilier Fives Group - Lantana Environnement.

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L'Imoca du skipper manchois a franchi ce mardi la ligne d'arrivée à Fort-de-France en 14e position de sa catégorie mais deuxième des navires à dérive. Car dans cette catégorie, il y a les bateaux d'ancienne génération, équipés de dérives, et ceux de nouvelle génération, capables de voler au-dessus de l'eau grâce à leurs foils. Et dans ce championnat des "anciens", Louis Duc en décrochant la deuxième place a montré toutes ses capacités de navigation, de choix stratégiques, et le potentiel de son navire.

"Il y a eu un gros travail accompli en trois ans. On est maintenant dans la phase de fiabilisation et de performance", souligne Louis Duc. Il faut rappeler que le bateau Fives Group - Lantana Environnement a été racheté par Louis Duc à l'état d'épave à l'automne 2020.

Voyage retour dans huit jours

"Il y a encore à faire, mais nous avons franchi beaucoup d’étapes. Et ce qui est intéressant, c’est que nous sommes un petit groupe de 5 ou 6 bateaux à dérives, assez proches en termes de potentiel et d’état d’esprits. Ça nous tire tous vers le haut. C’est nouveau au sein de la classe IMOCA. Nous sommes tous des compétiteurs. On se bat pour participer au Vendée Globe, pour performer, même si nous disposons de projets et de budgets plus raisonnables que les foilers".

En attendant le départ du Vendée Globe Challenge dans un an, prochaine grande course au programme de Louis Duc, son Imoca devra à nouveau être opérationnel pour le retour en Europe dans huit jours. Une transat retour en solitaire, qualificative pour le Vendée Globe. Pour les Teams techniques, c’est un véritable challenge. "L’objectif sera avant tout de ramener le bateau intact de l’autre côté. En mer, je déciderai du rythme que je mettrai dans cette course", explique Louis Duc, bien conscient des dangers des "voyages retour", lui qui avait chaviré et avait dû être secouru lors du convoyage retour de la transat en 2019.