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Les voiliers de la Drheam Cup passés au crible par des contrôleurs, avant le départ de la course à Cherbourg

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Plus de 120 voiliers s'élanceront pour la Drheam Cup à Cherbourg-en-Cotentin, ce dimanche 17 juillet. Avant le départ de la course au large, tous sont contrôlés par des arbitres de la Fédération française de Voile pour s'assurer de la sécurité des skippers et veiller à l'équité de la régate.

Tiphaine contrôle le bateau de Jonas, un Class 40, avant le départ de la Drheam Cup à Cherbourg-en-Cotentin, ce dimanche 17 juillet. Tiphaine contrôle le bateau de Jonas, un Class 40, avant le départ de la Drheam Cup à Cherbourg-en-Cotentin, ce dimanche 17 juillet.
Tiphaine contrôle le bateau de Jonas, un Class 40, avant le départ de la Drheam Cup à Cherbourg-en-Cotentin, ce dimanche 17 juillet. © Radio France - Chloé Martin

Ce sont les tous derniers préparatifs avant de prendre le large. Les plus de 120 voiliers alignés au départ de la Drheam Cup à Cherbourg-en-Cotentin, sont déjà arrivés au port Chantereyne depuis ce mardi. Avant le grand départ ce dimanche 17 juillet, ils sont tous soumis à un contrôle d'équipements par la Fédération française de Voile.

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Une liste d'équipements obligatoires à bord du bateau

"Une couverture de survie ? Elle est là. Des fumigènes ? Un là et un là. Impeccable". A bord du Volvo, Tiphaine Riechers fait l'inventaire des équipements du voilier de Class 40, avec l'aide du skipper belge Jonas Gerckens. Elle est l'une des trois contrôleurs d'équipage course en large de la Drheam Cup. 

Bouées, gilet de sauvetage, radeau de sauvetage, lampes... Tout y passe. "On vérifie qu'il y a tout ce qui est indiqué sur la liste. A la fois les équipements de sécurité de base, mais aussi les équipements spécifiques à chaque classe de bateau", explique-t-elle. "Je coche au fur et à mesure". 

La sécurité des skippers en jeu

Un contrôle essentiel pour la sécurité des skippers en mer. "Les accidents arrivent très rarement, heureusement, mais on ne sait jamais, et en pleine mer, il faut s'assurer que les navigateurs puissent survivre en attendant les secours." Le nom et l'encodage des balises sont ainsi relevés. "On a toute une base de données pour lancer les recherches si besoin", décrit Tiphaine Riechers. 

"Même si c'est régulier et à chaque départ de course, on sait que c'est pour notre sécurité", témoigne Jonas Gerckens. "Quand on devra se servir de ces équipements, on sera bien content de connaître par cœur l'endroit où est notre matos." Un contrôle de jauge de toute façon obligatoire pour prendre le départ de la course. Et si les critères ne sont pas respectés, impossible de partir. "Mais il n'y a jamais aucun souci", assure Tiphaine Riechers.

Les contrôleurs passent entre une demi-heure et une demi-journée par bateau, en fonction de la classe du voilier, les Imoca et les Ultimes étant les plus longs à contrôler. "En trois jours, on n'a pas de temps à perdre", sourit-elle. Les 123 voiliers pour l'instant alignés seront bien prêts pour dimanche.

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