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Un pilote bourguignon la joue à domicile pour l'étape dijonnaise de l'Historic Tour

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L'étape dijonnaise de l'Historic Tour se termine ce dimanche, sur le circuit de Dijon-Prenois. En tout, ce sont près de 350 pilotes, surtout français qui se disputent 20 courses sur ces 3 jours. Parmi eux, Bruno Mottez, un bourguignon de 68 ans qui a roulé devant son public.

La voiture de Bruno Mottez, engagée sur l'étape dijonnaise de l'Historic Tour La voiture de Bruno Mottez, engagée sur l'étape dijonnaise de l'Historic Tour
La voiture de Bruno Mottez, engagée sur l'étape dijonnaise de l'Historic Tour © Radio France - Cédric Hermel

Le championnat de France historique des circuits, ça se finit ce dimanche à Prenois. Plus précisément sur le circuit situé à 1 km du village de Côte-d'Or. Vingt courses sont programmées tout au long du week-end, mises en jeu entre près de 350 pilotes, dont plus de la moitié sont français.

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Un bourguignon sort du peloton

Parmi eux, un bourguignon, Bruno Mottez. Le pilote de 68 ans habite Fontaine-les-Dijon, à "près de 10km du circuit, c'est un peu comme ma maison", sourit le sexagénaire. Il a l'impression de la jouer à domicile pour sa course de Formule Renault, catégorie dans laquelle il est engagé. "Ma femme et mes amis sont là", précise le pilote. 

Ils sont parmi le public qui circule dans le paddock (lieu où sont regroupées les voitures en dehors des courses), dans une odeur propre à la course automobile : un mélange d'huile moteur, de fer et de pneumatiques. C'est la même odeur qui s'émane à chaque passage de la voiture de Bruno Mottez et de ses concurrents. 

Près de 350 pilotes sont engagés ce week-end pour l'étape dijonnaise de l'Historic Tour
Près de 350 pilotes sont engagés ce week-end pour l'étape dijonnaise de l'Historic Tour © Radio France - Cédric Hermel

Une voiture qui ressemble étrangement aux F1 des années 1970 et qu'il faut financer et ce n'est pas sans sacrifices, raconte Bruno Mottez

Des sacrifices pour continuer à courir

"Je dois prendre sur d'autres choses : la voiture de tous les jours, les vacances, etc...", raconte le sexagénaire. Mais pour le bourguignon, ces sacrifices lui permettent de vivre une carrière de pilote et de courir sur les plus grands circuits français dont celui de DIjon-Prenois. Une boucle de 3,8 km qui a accueilli plusieurs Grand Prix de F1 dans les années 1970.

Une passion qu'il a exercé à partir de 1973 face à certains des plus grands pilotes de l'histoire. "J'ai couru face à Alain Prost et d'autres pilotes, notamment Philippe Streiff en Formule Renault", narrele Bourguignon qui les affrontés à la fin des années 1970.

Une troisième place décrochée le samedi

Quarante ans plus tard, toujours en Formule Renault, Bruno Mottez s'empare de la troisième place, lors de la course du samedi, sur le circuit de Dijon-Prenois. Il monte donc sur le podium de sa catégorie pour la course du jour.

Alors que Bruno Mottez s'apprête à célébrer son podium, une autre course se prépare, celle notamment des Formule Ford. Pendant ce temps, le public jette un oeil à la voiture du Bourguignon, garée dans la voie des stands.

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