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Un Marnais participe à l'Ultra-Trail du mont Blanc, 170 km à gravir en moins de 46h

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Vivien Marquet, garagiste à Sainte-Ménéhould, participe à l'Ultra-Trail du mont Blanc. A compter de ce vendredi soir, 18 heures, il devra parcourir 170 km à pied et gravir 10 000 mètres de dénivelé, en moins de 46h et 30 minutes. Une course qu'il dispute pour une association marnaise.

Vivien Marquet, garagiste de Sainte-Menehould, participe à l'Ultra-Trail du mont Blanc. Vivien Marquet, garagiste de Sainte-Menehould, participe à l'Ultra-Trail du mont Blanc.
Vivien Marquet, garagiste de Sainte-Menehould, participe à l'Ultra-Trail du mont Blanc. - Vivien Marquet

Il s'apprête à parcourir 170 km à pied et gravir 10 000 mètres de dénivelé. Vivien Marquet, garagiste à Sainte-Ménéhould et sportif du club Raace de la commune, va participer, dès ce vendredi soir, à l'UTMB, l'Ultra-Trail du Mont Blanc. Une course qu'il faut terminer en moins de 46 heures et 30 minutes, sinon, c'est l'élimination ! Au total, ils seront 2 300 coureurs sur la ligne de départ. Tous ont été sélectionnés après qualifications puis tirage au sort.

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A quelques heures du départ, Vivien Marquet n'est pas vraiment serein. "Je suis extrêmement stressé", confie le sportif de 35 ans. S'il a voulu participer à cette course, c'est pour repousser ses limites. "L'UTMB c'est vraiment le Saint-Grâal pour tout trailer. C'est une course mythique", explique-t-il. Mais son objectif est aussi de défendre la cause d'une association marnaise qui sensibilise au don d'organe.

"J'ai un très un bon ami qui a été greffé il y a des années. Il est devenu membre de l'association Adot 51. Alors cette année je me suis dit "pourquoi pas profiter de cette course qui a une certaine notoriété pour la mettre en avant", détaille Vivien Marquet, qui s'est durement entraîné avant cette épreuve.

Des mois de préparation en terres argonnaises

Pour disputer une telle course, Vivien Marquet s'est entraîné toutes les semaines, depuis le mois d'octobre. "En tant qu'Argonnais, c'est très compliqué de se préparer pour des courses en montagne parce que, dans notre coin, on n'a pas de montées ni de descentes qui durent des heures." Il a donc dû improviser quelques séances.

"On monte une côte qu'on a dans la région, celle qui a le plus de dénivelé, et puis on la monte, on la descend, on la remonte, on la redescend, pendant des heures." - Vivien Marquet

Mais les conditions réelles s'annoncent bien différentes, avec notamment une météo peu clémente. "J'espère qu'il ne va pas trop pleuvoir, mais ils annoncent déjà des orages, craint Vivien Marquet. Il y aura des phases, pendant les nuits, qui seront très compliquées. Le manque de sommeil va se faire sentir. Le physique va en prendre un sacré coup, le moral aussi, forcément."

Pour le moral, en tout cas, Vivien Marquet peut compter sur ses proches. Sa femme et sa fille ont notamment fait le déplacement pour l'encourager pour cette course qui démarre à 18 heures ce vendredi.

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