Passer au contenu
Publicité

La pongiste Sarthoise Laura Gasnier quitte l'Equipe de France

Par

La pongiste Laura Gasnier, originaire du Mans, quitte l'Equipe de France de ping-pong : la numéro 1 française prend sa retraite internationale, fatiguée par 15 ans de compétitions et le report des Jeux Olympiques de 2020.

Laura Gasnier Laura Gasnier
Laura Gasnier © Radio France - Fédération Française de Tennis de Table

Elle était "tout simplement _à bout, autant mentalement que psychologiquement__"_ : Laura Gasnier, meilleure française au classement mondial, met fin à sa carrière internationale. Âgée de 27 ans, la sportive quitte l'Equipe de France dans laquelle elle a évolué pendant quinze ans à haut niveau.

Publicité

"Je n'avais plus de plaisir à jouer" 

Cette décision, Laura Gasnier l'avait en tête avant même la crise sanitaire, "cela n'a fait que la reporter" selon elle. "Quinze ans d'Equipe de France, c'est aussi quinze ans de stages, de très peu de vacances, d'avions, de trains... J'étais arrivée à un stade où je ne prenais tout simplement plus de plaisir à jouer (...) _Depuis un an et demi, ça n'allait plus trop avec l'Equipe de France__"_. Une lassitude qui a eu des répercussions  sur les performances : "j'ai passé huit mois sans gagner un match, toutes catégories confondues, donc quand on en arrive là, c'est que ça ne va pas !"

"Je ne me retrouvais plus trop, je n'étais plus la compétitrice d'avant. Il fallait prendre des décisions, assume-t-elle. _Quand je devais partir en compétition, ça m'embêtait beaucoup ces derniers mois, ça devenait même un calvaire de partir alors que c'est censé être une chance__. Quand on arrive à ce stade, il vaut mieux partir et laisser sa place"_.

Le report des JO, facteur déterminant

La Sarthoise a aussi renoncé à prolonger jusqu'aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, pour lesquels elle était initialement en lice en simple et double mixte. "Les Jeux Olympiques, c'était mon rêve, lance Laura Gasnier. Mais après Tokyo, je voulais mettre un terme à ma carrière internationale et reprendre des études. Le report en 2021, _voir qu'il fallait encore attendre un an, je n'ai pas réussi à me pousser davantage__, comme si août 2020 était la limite"_.

C'est donc en championnat, avec son club normand l'Entente Saint-Pierraise, près de Rouen, qu'elle poursuit désormais la compétition. "Je me sens libérée et heureuse, conclut la pongiste. Je sais que je vais à l'entrainement parce que j'en ai envie et non par obligation". Selon elle, "il n'y aura pas de retour" en compétition internationale, même si elle le reconnait, "on ne sait pas de quoi demain est fait".

Publicité

undefined