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JO de Tokyo - Miraculé des Jeux, le kayakiste de Lampertheim Guillaume Burger vise une médaille

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Sa mésaventure avait suscité une vague de soutien de la part de nombreux sportifs. Guillaume Burger participera bien aux JO de Tokyo, alors que sa qualification avait d'abord été invalidée par la Fédération internationale. Le kayakiste de Lampertheim rêve désormais d'un podium olympique.

Miraculé des JO, Guillaume Burger rêve maintenant d'une course parfaite qui le mènerait sur le podium à Tokyo Miraculé des JO, Guillaume Burger rêve maintenant d'une course parfaite qui le mènerait sur le podium à Tokyo
Miraculé des JO, Guillaume Burger rêve maintenant d'une course parfaite qui le mènerait sur le podium à Tokyo - ICF/B.VEKASSY

Guillaume Burger dispute les séries du kayak biplace sur 1.000 mètres avec Etienne Hubert, le mercredi 4 août 2021 à partir de 2h30.

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À 32 ans, après 15 ans de carrière, Guillaume Burger pourra enfin accomplir son rêve de participer à une course olympique. Pourtant, le kayakiste originaire de Lampertheim a connu un sacré ascenseur émotionnel en cette fin de printemps. Sa qualification arrachée lors d'une course en Hongrie avait été invalidée par la Fédération internationale pour une erreur qu'elle avait elle-même commise.

Un message de soutien de Fourcade

Finalement, après plusieurs semaines d'attente où il a bénéficié du soutien de nombreux sportifs (Martin Fourcade notamment), il a tout de même été sélectionné pour les JO de Tokyo par la Fédération française. "Sélectionné, désélectionné, resélectionné, j'ai perdu un peu de jus avec tout ça, explique Guillaume Burger. Mais maintenant mon état d'esprit, c'est que finalement je tiens mes premiers Jeux olympiques. Je n'aurais pas 36 opportunités comme ça dans ma carrière, donc j'ai envie de croquer dans ces Jeux à pleines dents". 

Ce voyage à Tokyo vient récompenser des années d'effort. Guillaume Burger a découvert le kayak lors d'une classe verte en Ardèche, alors qu'il était au collège au gymnase Jean Sturm de Strasbourg. Le séjour était dirigé par un animateur de Strasbourg Eaux Vives, club que Guillaume Burger a rejoint à son retour de classe verte.

Et il devient rapidement accroc à cette discipline : "J'ai tout de suite eu une bande de potes, on découvre de beaux endroits en kayak et des sensations de glisse, c'est le cocktail qui m'a fait adorer cette pratique". Guillaume Burger obtient rapidement d'excellents résultats en compétition, mais sa carrière finit par stagner en Alsace.

Il s'entraîne désormais en Bretagne

En 2018, il rejoint le club breton de Saint-Grégoire. Il abandonne aussi son travail dans le marketing (il a un Master 2) pour se consacrer uniquement à son rêve olympique : "Ça fait deux ans que je suis au chômage, je ne suis pas non plus sportif professionnel, parce que kayakiste pro, ça n'existe pas. On n'a pas les moyens pour ça. Donc on va dire que je bricole un peu pour m'en sortir financièrement, mais surtout je me focalise à 200% sur mon kayak".

Une médaille pour le "miraculé olympique"

Guillaume Burger est récompensé de son investissement et le "miraculé des JO" veut désormais frapper un grand coup à Tokyo en kayak biplace (K2) avec son coéquipier Étienne Hubert, même si le couple vient tout juste d'être formé pour participer à la course du 1.000 mètres (il est aussi susceptible de participer au K1).

"Je vise la médaille, je veux aller faire une très grosse perf, annonce le kayakiste bas-rhinois. Et justement, j'espère qu'on se rappellera de moi comme d'un médaillé olympique, plutôt que comme d'un sélectionné miraculé". 

Guillaume Burger ne raccrochera pas les pagaies après Tokyo, il n'est pas encore rincé ("On pratique un sport sur l'eau, je n'ai quasiment pas été blessé"). Il poursuivra sa carrière jusqu'aux JO de Paris en 2024.

Pour suivre Guillaume Burger aux JO sur les réseaux 

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