Malgré son abandon au marathon de Valence, le Périgourdin Yohan Durand garde son rêve de JO

Le marathonien de Dordogne, Yohan Durand était heureux de sa "chance" d'être sur la ligne de départ du marathon de Valence ce dimanche 3 décembre. Il n'a pas vu la ligne d'arrivée, mais reste déterminé sur son objectif des JO de Paris.

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"Ca a commencé à coincer sur la fin. Mais on s'y attendait" - Yohan Durand

Le Bergeracois a abandonné au 27e kilomètre. Dans un scénario envisagé : "Mon entraineur m'avait dit que si je n'étais pas sur les bases de la qualification olympique ou de mon record perso, j'abandonnerais pour refaire un marathon dans deux mois. Ça ne servait à rien de se fatiguer alors que c'était un test de reprise. Je n'ai repris qu'il y a deux mois et demi."

Yohan Durand savait que sa préparation était un peu juste

Il a tenu le rythme des minimas olympiques, avec le groupe des autres Français, avant d'être décroché à la moitié de la course. "La première partie était intéressante. J'y ai cru pendant une bonne heure. Mais j'ai été blessé quasiment un an. J'ai payé ce manque de préparation."

Yohan Durand raconte ces kilomètres difficiles après le passage au semi-marathon : "J'ai été lâché par le groupe. 50m derrière, tout seul, j'essayais de m'accrocher en me disant que ça allait rentrer et puis ce n'est pas rentré. Petit à petit je perdais pieds. Je préfère abandonner au 27e km, c'est là ou c'est le plus dur sur marathon."

Yohan Durand garde confiance en son rêve des Jeux Olympiques.

Dans le même temps, les autres Français ont brillé à Valence : quatre ont réalisé les minimas olympiques. "Ça réduit les chances, reconnaît Yohan Durand. Après, je veux me concentrer uniquement sur moi. Je suis vraiment content pour eux, pour beaucoup, ce sont des amis, mais je veux montrer que j'existe aussi. J'estime qu'à 100% je ne suis pas moins fort que ceux-là."

Déjà, le membre de l'équipe de France de marathon a coché la case du 18 février. "Le vrai objectif sera le marathon de Séville, nouvelle occasion de réaliser les minimas olympiques. L'objectif, c'est d'avoir une préparation un peu plus longue pour aller chercher un meilleur chrono. On espère que d'ici 11 semaines, j'aurais le temps de construire sur ces bases."