24 Heures du Mans : Alpine fait résonner la Marseillaise !

Au moins 263 000 spectateurs. 90 millions de téléspectateurs dans 190 pays. C'est devant cette audience planétaire que Alpine a remporté les 24h du Mans dans la catégorie LMP2. Alors que Porsche a remporté le classement général LMP1 (la catégorie reine). D'autres engagés comme le pilote d'Alençon, Benoît Tréluyer (Audi), le Caennais Pierre Ragues (Corvette) avaient chacun l'ambition réaliste d'aller chercher un podium. C'est donc Alpine qui l'a fait ! De surcroit en faisant résonner la Marseillaise ! Reportage

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Pour beaucoup de monde, notre victoire semblait acquise avant même le départ et c’est ce qui nous a mis sous pression. Il fallait que nous fassions preuve d’humilité. Dans le même temps, nous ne pouvions pas nous contenter d’une course d’attente - Philippe Sinault - Team Manager

C'est la première victoire d'Alpine aux 24h du Mans depuis 1978 et le succès du duo Didier Pironi / Jean-Pierre Jaussaud. L'un des pilotes de l'équipage vainqueur, Stéphane Richelmi, n'était même pas né (il a 26 ans). Il est flatté d'avoir participé à une nouvelle épopée des Bleus même s'il ne s'agit que de la catégorie LMP2.

Après ce succès, Alpine va aborder en position de force la suite du Championnat du monde d'endurance automobile. Elle a remporté deux des trois courses disputées depuis le début de la saison. Dont celle de Spa-Francorchamps.

En 2015 elle avait aussi ouvert son stand lors d'une course pour découvrir certains secrets de la compétition automobile.

France Bleu Normandie vous a fait vivre en direct dès 15 heures ce samedi tous les temps forts de la course. Rappel du live ci-dessous /

15h : Drapeau à damier. Et la joie dans le stand Alpine. La marque normande gagne 4 ans après son retour en piste. Une magnifique victoire, au panache après le couac du choix pneumatiques dans les premiers tours. Mais l'équipage de la n°36 a fait la course parfaite !!!! Les "Bleus" filent vers le podium où ils pourront savourer l'ovation des 263 000 spectateurs (assistance officiellement communiqué il y a quelques minutes.

14h : Plus qu'une heure ! Revenue dans le haut de la hiérarchie hier soir après une mauvaise stratégie de pneus au départ, l'équipage de la n°36 a fait une course parfaite. Comme prévu Nicolas Lapierre va tenter de la guider sans bobo jusqu'à la ligne d'arrivée. Ce n'est plus le moment de "claquer des chronos", il faut garder son calme... mais aussi un rythme suffisant sous peine de refroidir les pneus et de se mettre en difficultés ! Benoit Tréluyer, lui, vient de céder le volant de l'Audi n°7 à son coéquipier Marcel Fässler, sauf coup de théâtre c'est la 5e place qui se profile. Pierre Ragues conserve lui le volant, calé à une -décevante- 8e place. Conséquence d'une faute de pilotage de l'un de ses coéquipiers en milieu de matinée.

13h : Le jeune Stéphane Richelmi, débutant au Mans, fait du très bon travail en conservant le tour d'avance de l'Alpine. Il va céder le volant au "capitaine" de l'équipe : Nicolas Lapierre, qui sera chargé de mener les derniers relais. Vu son expérience, si la mécanique tient l'A 460 devrait gagner. Les autres normands sont au volant. Benoit Tréluyer, un peu seul au monde, en 5e position. Pierre Ragues a gagné deux places.

Midi : Le rythme est toujours excellent pour l'Alpine. Elle maintient son tour d'avance sur sa principale rivale pour la victoire en LMP2. Mais un tour ce n'est que 3'40", donc la moindre défaillance humaine ou mécanique pourrait briser la course à la gagne, construite avec tant d'énergie depuis le départ. Pas de changement (et moins de stress) pour Benoit Tréluyer et Pierre Ragues. Victimes d'incidents mécaniques pour le pilote d'Alençon et de la maladresse d'un coéquipier pour le Caennais. La dure loi de l'endurance !

11h : L'Alpine tient bon et maintient sa rivale à 1 tour. Sauf coup de théâtre (jamais exclu sur une course aussi exigeante) la victoire se jouera entre ces deux équipages. C'est l'ultime suspense pour les Normands. L'Audi de Benoit Tréluyer n'a plus qu'à rallier l'arrivée après sa remontée de la 59e à la 5e place. Désormais les adversaires mieux classés sont trop loin. Quand à la Corvette de Pierre Ragues, elle a repris la course après son accident mais en 10e position à 12 tours du podium. Son objectif est de grignoter quelques places pour le championnat du monde, sachant qu'elle ne pourra pas conserver la 3e place du classement provisoire qu'elle occupait avant les 24h du Mans.

10h : Bataille toujours aussi intense en tête du classement LMP2. L'Alpine et sa poursuivante (G Drive Racing) sont les seules à tourner sous le seuil des 3'40" (moyenne au tour 223 km/h). L'équipage de la marque normande parvient à conserver son tour d'avance malgré les craintes pour son système de refroidissement . En GTAm, l'excursion hors-piste de Yamagishi a lourdement endommagée l'arrière de la Corvette de l'équipage Ragues. Elle est toujours au stand. Quand à l'Audi de Benoit Tréluyer, elle poursuit sa course solitaire en 5e position, avec l'unique objectif de rallier l'arrivée pour empocher des points au championnat du monde.

9h40 : La Corvette a pu regagner son stand. La course n'est pas finie... mais le podium est à oublier. 10 tours de retard et réparation en cours !

9h25 : Coup dur pour la Corvette n°50 de l'équipage Ragues ! Elle est sortie de piste dans les esses Porsche. Voiture bloquée dans les graviers ralentisseurs, elle a aussi tapé de l'arrière droit. C'est le japonais Yamagishi qui est au volant....

9h : Cette fois c'est définitif : il n'y a plus qu'une Alpine en lice. La course de la n°35 s'est achevée lors de son accident à 7h10. Malgré tous ses efforts, Nelson Panciatici ne pouvait pas la reconduire jusqu'aux stands. L'autre "Bleue" poursuit la ronde sur le (bon) rythme qui pourrait lui offrir la victoire. Elle possède un tour d'avance sur sa plus proche poursuivante. Un écart pas forcément confortable sachant que les doutes sur la pompe à eau nécessitent parfois une inspection du niveau lors d'un arrêt au stand. Pas de changement pour l'Audi n°7 de Benoit Tréluyer, à la régulière elle ne peut pas espérer bonifier sa 5e position actuelle. En GT, le japonais Yamagishi enchaîne les relais. L'équipage pointe toujours au 7e rang, le team va probablement essayer d'augmenter la cadence quand il lancera les deux autres pilotes (dont Pierre Ragues) pour le sprint final.

8h : Une Alpine ok et une autre ko. La n°36 mène toujours la catégorie LMP2 avec un tour d'avance sur son plus proche adversaire. Mais la n°35 est toujours arrêtée en bord de piste depuis son accident. Difficile de savoir si elle pourra repartir mais elle n'est évidemment plus en mesure de postuler à un bon classement. Dans les autres catégorie : l'Audi de Benoit Tréluyer (5e) ne peut pas espérer un podium à la régulière, les multiples ennuis mécaniques l'ont reléguées à 12 tours du trio de tête. Le podium est aussi compromis pour la Corvette de Pierre Ragues, 6e avec 2 tours de retard.

La nuit s’est bien passée pour nos deux voitures, avec des prestations solides des pilotes chargés d’enchaîner les relais. Au petit matin, nous avons été cueillis à froid par la sortie de piste de Nelson. Nous n’en connaissons pas encore la cause, mais la façon dont il a perdu le contrôle est inhabituelle. L’essentiel est qu’il aille bien. Nous devons maintenant nous concentrer sur la n°36 pour terminer le travail entrepris." Philippe Sinault - directeur de Signatech-Alpine

7h30 : Course toujours neutralisée, l'Alpine n'est toujours pas repartie même si Nelson Panciatici reste au volant. Il ne veut pas abandonner ! Selon les images un incident mécanique sur la direction est sans doute à l'origine de l'accident. En caméra embarquée on observe le pilote tenter désespérément de tourner à gauche une A 460 qui va tout droit !

7h20 : La voiture de sécurité est envoyée en piste. Pour évacuer une voiture victime d'un début d'incendie. Scène troublante : l'Alpine 36 est rentrée au box pour une vérification express. Il s'agit d'inspecter la pompe à eau et de refaire le niveau. La voiture est rapidement ressortie et repart en tête.

7h10 : Coup de tonnerre : l'Alpine n°35 dans le mur, à la sortie de la première chicane des Hunaudières ! Voiture très endommagée à l'avant-droit !

Petit matin au Mans

7h. Le soleil s'est levé. Avec une Alpine n°36 toujours souveraine en LMP2. Gustavo Menezes vient de relayer Nicolas Lapierre au volant. Le rythme est bon et le cap symbolique du tour d'avance pourrait bientôt être atteint. Le stand de la marque normande observe la remontée de la seconde voiture : Nelson Pantiatici a atteint la 4e place. Le voici en embuscade pour le podium. Aucune évolution pour les autres pilotes bas-Normands. Tréluyer 5e en LMP1 et Ragues 7e en GTAm. Le cap des 2/3 de la course a été atteint.

6h : Pas de changement majeur pendant cette nuit, idéale en terme de condition météo. L'Alpine n°36 toujours en tête du classement LMP2, mais avec désormais un seul adversaire menaçant. L'autre A 460 est bien revenu dans la course pour une place d'honneur. Elle pointe au 5e rang de sa catégorie. En LMP1, L'Audi de Benoit Tréluyer a encore gagné une place en doublant une LMP1-L, moins rapide. Le pilote ornais est 5e mais cette fois sans espoir de poursuivre sa remontée à la régulière, c'est à dire sans incident des adversaires qui roulent devant. En GTAm, la Corvette de Pierre Ragues est 7e, mais distancée de deux tours par rapport aux voitures en mesure d'accéder au podium.

1 h : La fatigue se fait sentir sur la piste. Plusieurs sorties de piste et des neutralisations qui s'enchaînent. Sans conséquence pour les Normands. La meilleure chance de podium (victoire ?) toujours entre les mains de l'équipage de l'Alpine n°36. L'incertitude sur les entrées de la voiture de sécurité l'a fait reculer à la 3e place à 20 secondes du leader. L'autre Alpine est 7e. En LMP1 pas de chagement, l'équipage de Benoit Tréluyer toujours 6e. Et la Corvette de Pierre Ragues un rang plus bas en GTAm. Notre live va se mettre en veille pendant quelques heures. Reprise à 7h, y compris dans les journaux de France Bleu Normandie

Minuit : La course a été neutralisée pendant 15 minutes. L**'Alpine n°36**, deuxième du classement LMP2, est rentrée dans son garage. Le capot moteur et l'aileron arrière ont été retirés pour (peut-être ?) une intervention opportune sous neutralisation de la course ? Elle est ressortie en 2e position, mais avec désormais un tour de retard. En LMP1 une position de gagné pour Benoit Tréluyer, grâce aux gros soucis rencontrés par la Porsche n°1 des champions du monde en titre. Cette voiture est au stands depuis 45 minutes (changement de pompe à eau). En GTAm, les circonstances de courses (sorties de pistes d'adversaires) ont fait gagner deux places à la Corvette de Pierre Ragues. L'équipage est 5e.

23h30 : Alpine n'a jamais été aussi bien placé depuis 2013 (et son retour sur les circuits) pour viser la victoire de catégorie au Mans. Philippe Sinault, le directeur du team Signatech-Alpine, veut rester prudent.

"Les pilotes font du très bon travail, avec un rythme régulier et des consommations de pneus et d’essence cohérentes avec notre tableau de marche. La nuit va maintenant opérer sa sélection naturelle et nous verrons demain matin où nous en sommes ! » Philippe Sinault

23h : Benoit Tréluyer a repris le volant de l'Audi. L'équipage est toujours 7e en ressortant des stands, mais il a perdu deux tours supplémentaires après cette nouvelle défaillance mécanique (non précisée). En LMP2, toujours une intense bagarre pour L'Alpine n°36 qui tente de conserver la tête. Avec un adversaire (Oreca du team TBR) très menaçant ! Les arrêts aux stands sont décalés entre les deux voitures et elles se relaient donc en tête de la course. L'autre "Bleue", toujours aux mains de Nelson Panciatici, est 6e. En GTAm, Pierre Ragues a cédé le volant au japonais Yamagishi... qui semble en difficulté : il est tombé au 8e rang.

La nuit est tombée

22h45 : Le calvaire se poursuit pour l'Audi de Benoit Tréluyer ! Retour dans le garage et capot moteur retiré ! Mauvais signe.....

22h : 60 voitures au départ et un seul abandon pour l'instant. Les pilotes et -globalement- les mécaniques tiennent le coup ! En particulier l'équipage de l'Alpine n°36 ponctuellement en tête du classement LMP2 depuis 19h45. Mais poursuivi par deux adversaires à une poignée de secondes. Nelson Panciatici, auteur du 2e chrono des qualifications, à repris le volant de l'autre Alpine. Mais il n'occupe que la 9e place. En LMP1, l'Audi de Benoit Tréluyer (actuellement pilotée par André Lotterer) poursuit sa course solitaire en 7e position après avoir perdu 20 minutes en début de course après une panne. Sur la Corvette n°50 Pierre Ragues a repris les commandes. Il pointe en 6e position du classement GTAm.

21h : Un magnifique soleil rasant sur le circuit des 24 Heures du Mans. Avec risque d'aveuglement pour les pilotes dans certains secteurs (Arnage, esses Porsche). Mais sans effet pour Stéphane Richelmi qui a pris le volant de l**'Alpine n°36**. Il roule en deuxième position, toujours loin devant l'autre équipage de la marque normande : l'Alpine n°35 est 9e. L'équipage de Benoit Tréluyer a (presque) terminé de remonter tout le peloton :  son Audi est désormais 7e, toujours à 6 tours des leaders du classements LMP1. Enfin la Corvette n° 50 pointe en 5e position du GT Am. Cette voiture de l'équipage de Pierre Ragues est actuellement pilotée par le japonais Yamagishi. Rarement à son avantage depuis le début de saison, il a perdu une place....

20h : Menezes, sur l'Alpine n°36 se partage la tête du LMP2 avec la KCMG lauréate des 24h du Mans 2015. Cela dépend des arrêts aux stands puisque la "Normande" est désormais sur un rythme décalé. L'autre voiture bleue  pointe au 10e rang avec le chinois Cheng au volant. En LMP1 l'équipage de Benoit Tréluyer remonte dans la hiérarchie, désormais 19e... mais toujours à 6 tours de ses adversaires ! C'est le suisse Fässler qui est au volant. Enfin Pierre Ragues a vu son coéquipier prendre la 4e position du classement GTAm. Là aussi une belle remontée ! Reste à savoir si le japonais Yamagishi parviendra à conserver ce rythme lorsqu'il prendra le volant....

19h45h : L' Alpine n°36 est la plus rapide en piste dans sa catégorie LMP2 ! Actuellement pilotée par l'américain Menezes, elle vient de passer en tête ! Quelle remontée !

19h30 : Benoit Treluyer vient de boucler un quadruple triple relais. L' Audi n°7 est 21e du classement général. Sur Twitter il confie sa déception.  "Set-up and rhythm are good, sad we had the problem" soit :

"les réglages et le rythme sont bons, triste d'avoir connu ce problème" Benoit Tréluyer

19h : La météo promet du soleil jusqu'à l'arrivée. Tant mieux parce que les Normands auront besoin de (beau) temps pour remonter dans leur classement respectif. Encore que l'Alpine n°36 se montre très véloce : elle pointe en 3e position du LMP2, à 40" du leader. Elle est la plus rapide de sa catégorie mais ses arrêts pneus légèrement décalés rendent son classement assez instable. L' autre Alpine est toujours 10e. En LMP1, Benoit Tréluyer enchaîne les tours rapides. Il a gagné 38 place après la panne de turbo qui a contraint l'Audi à un arrêt de 20 minutes. Mais il reste à 6 tours des autres protos LMP1, pour l'instant épargnés par les soucis mécaniques. Enfin la Corvette de Pierre Ragues, actuellement pilotée par Jean-Philippe Belloc, est toujours 6e. Le pilote caennais a été victime du (mauvais) choix stratégique de faire un essai en pneus "intermédiaire" entre les indispensables gommes "pluie" en début de course puis les "slicks" lorsque la piste a séchée !

18h30 : Pierre Ragues vient de céder le volant de la Corvette n°50. Obligé de s'arrêter pour un changement de pneus pendant la neutralisation de la course, le pilote caennais a dû batailler en piste pour regagner (une partie) du terrain perdu. Son équipage est 6e en GTAm à 1 tour du leader.

18h : 3 heures de course et pas de nouveaux rebondissements. Benoit Tréluyer et les pilotes Alpine cravachent après les différents couacs du début de course. L' Alençonnais, 39e du classement général, est à 6 tours de la Porsche de tête. En LMP2 Nicolas Lapierre remonte dans le classement : le voici 6e à 1'20" du leader. L'autre Alpine est 10e avec un tour de retard. Pierre Ragues a lui-aussi le pied au plancher : 4 places de gagner en une heure. Le voici 6e en GTAm.

17h30 : Philippe Sinault, directeur sportif d'Alpine, s'explique sur le choix de pneus qui a perturber le début de couse

Le début de course n’a pas été évident à gérer, avec des conditions météo qui évoluaient de minute en minute. Notre choix de passer aux gommes intermédiaires n’a pas été payant, mais il s’agissait de l’option la plus sécuritaire et cela ne nous a pas coûté trop de temps. Nicolas et Ho-Pin, qui a pris le relais de Nelson, sont déjà en train de remonter. » Philippe Sinault

17h : Le point après deux heures de course. C'est mal parti pour les Normands ! Benoit Tréluyer doit remonter tout le peloton après la panne qui a immobilisé son Audi : sorti des stands en 59e position, il a commencé à doubler des voitures plus lentes mais il compte 7 touts de retard sur les LMP1 de sa catégorie.... En LMP2 Alpine a n'a pas fait le bon choix de pneus lorsque la piste a commencé à sécher.  Résultat : du temps perdu pour un autre passage aux boxs et les deux voitures sont tombées aux 12e et 14e rang. En GT, un arrêt supplémentaire de Pierre Ragues (changement de pneu sous voiture de sécurité) l'a envoyé en 10e position.

16h55 : Malgré la déception après la panne sur l'Audi de Benoit Tréluyer, le stand reçoit Brad Pitt avec le sourire. Le pilote alençonnais n'apparait pas sur la photo, il cravache en piste et signe le meilleur tour depuis le épart !

16h40 : Réparation terminée chez Audi. 20 minutes au stand. Benoit Tréluyer ressort en 59e position sur les 60 engagés.......

16h30 : Déjà 10 minutes d'arrêt au stand pour l'Audi n° 7. Il faut changer un turbo. Benoit Tréluyer est casqué, c'est lui qui va devoir mener une course poursuite dès que la voiture sera réparée. Mais dans combien de temps ?

16h20 : Coup dur : Arrêt non prévu pour l'Audi n°7, alors solide leader !

16h15 : Excellent choix stratégie de l'équipage de Benoit Tréluyer. L'Audi n°7 est en tête

16h : Moins de 10 minutes de "vraie course". Et un choix stratégique intéressant de l'Audi n° 7 (celle de Tréluyer). Son coéquipier André Lotterer s'arrête aux stands pour chausser les pneus "slicks", plus rapides que les "pluies" lorsque la piste est sèche. Derrières les Alpine pointent en tête du LMP2, mais les changements de pneus semblent imminents et tout peut basculer. Enfin Pierre Ragues, lui, a été le premier à s'arrêter pour changer les pneus dans le groupe des GT. Il pointe logiquement en fond de peloton. Choix stratégique ?

15h52 : La meute est enfin libérée ! La voiture de sécurité rentre au stand pour laisser la piste libre. Une piste toujours humide et les pilotes restent prudent au premier virage.

15h30 : Voiture de sécurité toujours en piste alors que les averses sont nettement moins fortes.... le temps est long pour les spectateurs ! Sur les réseaux sociaux, certains critiquent ce principe de précaution poussé à l'extrême. Surtout les "habitués" qui assistent à ce premier départ "neutralisé" de l'histoire des 24 Heures. Alors qu'en 83 précédentes éditions il y a eu d'autres averses plus violentes !

15h : Départ sous la pluie..... et derrière la voiture de sécurité. Une première en 84 éditions des 24h du Mans ! Les organisateurs choisissent la prudence, peut-être ont-ils toujours en tête le drame de 2013 : l'accident mortel du danois Allan Simonsen au 3e tour. Sous la pluie......

14h15. Toutes les voitures sont sur la grille de départ. Les pilotes vont monter à bord. C'est le moment toujours fort où ceux qui ont été désignés pour le départ saluent un à un leurs mécanos. La tension va progressivement monter dans chaque écurie, pour atteindre son sommet à 15h.

14h30 : 180 pilotes et des milliers de spectateurs pour la Marseillaise. L'hymne national sera-t-il rejouer demain à 15 heures ? Cette saison Alpine l'a fait retentir à Spa lors de sa victoire dans la 2e course du championnat.
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13h30 : La star "people" de l'avant-course vient de découvrir le tracé. A 15h c'est Brad Britt qui abaissera le drapeau bleu-blanc-rouge pour donner le départ !

12h. Le warm up (ultime séance d'essai) s'est mal terminé pour l'Alpine N°35, qui est sortie de la piste. Accident sans trop de gravité, mais du travail imprévu pour les mécaniciens, sensés pouvoir se reposer avant la course.

Pierre Ragues, lui, est plutôt serein au moment d'aborder les 24h du Mans pour sa 10e participation. Mais il reconnait que la tension va monter ! Il est en direct sur France Bleu Normandie dans le journal de midi.

Vous pouvez également suivre la course des Normands sur le compte twitter de France Bleu Normandie mais aussi en direct sur les antennes de France Bleu Normandie (Seine-Maritime, Eure et Calvados, Orne) et dans le magazine de l'automobile de Michel Jérôme, Ca roule.