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Le pilote limousin Paul Petit sur les traces de son père

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Paul Petit a entamé sa première saison en ELMS (European Le Mans Series), championnat d'endurance qui a projeté le pilote limousin dans une autre dimension. Une ascension fulgurante, sachant qu'il n'a que 22 ans. Lui en veut beaucoup plus. Il dispute la deuxième course de l'année ce weekend à Imola.

Paul Petit roule dans une Ligier JSP3 du Graff Racing.
Paul Petit roule dans une Ligier JSP3 du Graff Racing.

Le fils de Pierre Petit, champion de France de Formule 3, et habitué des 24 heures du Mans dans les années 80, marche dans les pas de son père. Creusois d'origine, Paul a décidé de s'installer à Limoges malgré le calendrier surchargé. Rencontre entre deux tours de circuit sur la piste de Mornay.

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"En mode compétiteur"

Très attaché à son Limousin, il n'en demeure pas moins ambitieux. "C'est ce qu'on me reproche parfois. On me dit de prendre mon temps, de regarder un peu ce qui m'arrive. Non. Là je suis en mode compétiteur, je regarde pas ce qu'il se passe autour."  Pour sa première course en ELMS au mois d'avril, Paul a décroché un podium avec le Graff Racing. L'endurance, un choix un peu obligé. "Le sprint et la Formule 1 c'est impossible niveau budget. Il a donc choisi une autre voie que celle du papa. Sans regret, au contraire.

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Première course et premier podium pour Paul Petit (3e en partant de la droite)
Première course et premier podium pour Paul Petit (3e en partant de la droite)

"Lui seul aura le dernier mot"

Sur le bord de la piste, Pierre son papa est attentif au moindre dixième gratté par le fiston. Mais pas question de le juger. "Ce n'est pas mon rôle. En tant que papa, je ne suis pas le mieux placé et en plus il n'est pas demandeur. C'est très bien. Il faut qu'il y arrive seul, c'est lui qui aura le dernier mot", explique-t-il. Pas de problème pour Paul qui apprécie cette deuxième casquette qu'il faut absolument porter pour réussir dans le sport automobile : bien s'entourer une fois descendu du baquet.

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Savoir s'entourer pour exister

"Cette année, il faut vraiment s'entourer. On a franchi un cap", lâche Paul. Silverstone, Imola, Spa Francorchamps... Des circuits mythiques et du beau monde dans les paddocks. "C'est là qu'il faut se montrer. Il faut aussi trouver des partenaires pendant l'intersaison. J'ai aussi un préparateur physique et une personne qui m'aide pour gérer mes contrats. Cela me permet de rester concentrer sur mon job de sportif."

Un job qu'il réussit plutôt bien pour le moment. A Imola ce weekend, il visera un deuxième podium en deux courses avant la prochaine étape : Le Mans au mois de juin, en lever de rideau des 24 heures. Avant de disputer la "vraie" course dans un an, si tout va bien.

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