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L'athlétisme, une histoire de famille chez les Chaudet

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Louisa Chaudet de l'Entente Athlétique Nord-Mayenne participe aux championnats de France jeunes à Liévin ce week-end. La Mayennaise s'aligne sur le 60m et le 60m haies et pourra compter sur le soutien appuyé des siens.

Louisa Chaudet son père Jacques Chaudet
Louisa Chaudet son père Jacques Chaudet © Radio France - Martin Cotta

Ce weekend plusieurs talents de l'athlétisme mayennais ont rendez-vous à Liévin (Pas-de-Calais) pour les championnats de France jeunes en salle. La Lavalloise Angèle Pitz au saut de haies, le perchiste Mathias Orban de l'Entente Athlétique Nord-Mayenne, Émilien Clossais au lancer de poids notamment et ... Louisa Chaudet au 60m et 60m haies. Cette adolescente de Montenay, licenciée au CA Mayennais a l’athlétisme dans le sang et c'est une affaire de famille. 

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Travail et plaisir

Louisa Chaudet a toujours eu, ou presque, des baskets aux pieds. "Mes parents m'emmenaient souvent courir dans Ernée et depuis je fais du sport tous les jours" sourit l'adolescente, longiligne, chevelure blonde. "J'ai commencé par le cross. Je courrais longtemps. Ensuite j'ai découvert la haie et ça m'a plu aussi" raconte Louisa Chaudet qui a de belles références en cross cette année : 1ère départementale, troisième régionale et neuvième nationale en UGSEL (la fédération française de sport scolaire de l’enseignement privé). La jeune fille a intégré le Pôle Espoir de Cesson-Sévigné en Ille-et-Vilaine. 

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Et autant dire que sa vie d'ado est rythmée par les courses. "Pendant les vacances j'ai continué les entraînements pour ne pas perdre le niveau et garder le rythme sportif" détaille la jeune fille. Pour autant à 15 ans, Louisa Chaudet ne fait pas de l'athlétisme un objectif de vie. Le maître mot c'est le plaisir. "Ma vie n'est pas basée sur ça. Je fais plein de choses à côté. L'athlétisme ça m'amuse plus que ça me prend la tête" rigole-t-elle. 

Objectif : demi-finale

Pour performer, Louisa peut compter sur un beau cadre de vie, sa maman et son papa Jacques qui n'est jamais très loin. Ce professeur d'EPS l'accompagne quasiment sur toute les compétitions pour la rassurer, car sa coureuse est stressée. Et ça Jacques préfère en rigoler : "elle est insupportable, elle ne se maîtrise pas. Louisa veut tellement bien faire qu'elle nous demande toujours la même chose : que faut-il faire ? Que faut-il boire ? Le b.a.-ba de l'athlète quoi" sourit le père de famille. L'objectif de sa fille ce weekend est d'arriver au moins en demi-finale du 60m et du 60m haies. Et promis : sans se prendre la tête !

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