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Jeux Olympiques : avant 2024, opération séduction de la Corrèze auprès des athlètes

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Les Jeux Olympiques de Tokyo s'achèvent ce jour, et déjà on se penche vers ceux de Paris 2024. Pour les 619 sites retenus comme Centre de Préparations aux Jeux, c'est un nouveau travail de lobbying qui commence pour accueillir des athlètes des futurs JO 2024. C'est le cas notamment en Corrèze.

Parmi les sites retenus, il y a le lac du Causse en Corrèze, notamment pour l'aviron et le triathlon Parmi les sites retenus, il y a le lac du Causse en Corrèze, notamment pour l'aviron et le triathlon
Parmi les sites retenus, il y a le lac du Causse en Corrèze, notamment pour l'aviron et le triathlon © Radio France - Jean-Baptiste Gérard

A peine la flamme olympique éteinte à Tokyo que les yeux se tournent vers les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les athlètes, médaillés ou non, vont désormais se mettre en ordre de marche pour les prochaines olympiades. Et pour beaucoup de délégations, il reste encore quelques années pour choisir où elles iront s'entraîner pour les JO dans trois ans. 

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Et il y aura le choix : depuis octobre dernier, on sait qu'il y aura 619 sites où les athlètes pourront s'entraîner en France. Parmi eux, onze sont situés en Haute-Vienne et en Corrèze. "C'est un peu un jeu pour les Jeux" qui commence souligne ironiquement Jean-François Teyssandier, le président du CDOS (Comité Départemental Olympique et Sportif) en Corrèze.

Une vidéo pour vanter les mérites des sites brivistes

Il faut dire que la communication est rendue difficile par la pandémie. Par exemple, une délégation d'élus corréziens, dont certains de Brive, devant se rendre à Tokyo, mais les Jeux se déroulant à huis-clos, cela a été impossible. Désormais, c'est par les réseaux sociaux que se situe la communication. Ainsi, la ville de Brive a sorti un petit film, diffusé sur sa page Facebook, pour montrer les atouts des sites situés sur son territoire. 

Dans ce petit film, on voit Alain Penaud et Victor Lebas (rugby), mais aussi Mathieu Bosredon (handbike), Ambre Harisboure (natation) vendre leur territoire. C'est "un support qui est très bien fait et qui représente la dynamique de nos infrastructures qui peuvent être mises à dispositions des différentes délégations" estime Philippe Delarue, l'adjoint chargé des Sports à la mairie de Brive. Cependant, il n'exclue pas la possibilité de se rendre, en comité restreint, dans de grandes compétitions qui concerne les quatre sports pour lequel la ville est labellisée : le rugby à VII, la natation, l'aviron et le triathlon. 

"A Bugeat, en 2012, les 10 à 12 mondiaux en boxe étaient venus s'entraîner. Résultat : il y avait eu douzaine de médailles de personnes qui s'y étaient entrainés"

Malgré tout, la concurrence reste rude. "Par exemple, raconte Philippe Delarue, _pour le rugby à VII, il y a 24 nations qui viennent pour 92 sites. En aviron, 32 sites sont disponibles pour 51 nations. C'est un domaine sur lequel on peut tirer notre carte" s_ouligne l'adjoint aux sports. Pour cela, il faut donc être agile, complète Jean-François Teyssandier. "Si on peut attirer une délégation sur notre territoire, ça attire les autres. Ils viennent s'entraîner car ils savent qu'ils ont, en face, les meilleurs mondiaux."

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