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Des passionnés organisent un tournoi de fléchettes dans l'Yonne

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Les cibles sont installées au milieu du gymnase d'Avallon (Yonne). Ce tournoi de fléchettes, organisé sur deux jours, va permettre de gagner sa place pour le Championnat de France. C'est aussi l'occasion de faire découvrir ce jeu de précision.

À Avallon, les participants peuvent se qualifier pour le championnat de France À Avallon, les participants peuvent se qualifier pour le championnat de France
À Avallon, les participants peuvent se qualifier pour le championnat de France © Radio France - Nina VALETTE

Les sept cibles sont installées dans le gymnase d'Avallon (Yonne) par Jean-Jacques Pani, opérateur de fléchettes en jeu électronique et président de la fédération de fléchette électronique anglaise. Avec sa micro-entreprise, il organise, les mercredi 8 mai et jeudi 9 mai, un tournoi qui permet de se qualifier pour les Championnats de France de fléchettes 2025.

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"Bien sûr que c'est un vrai sport"

Entre la buvette, le stand de sandwich et les cibles, Jean-Jacques Pani garde un œil sur l'organisation. "Le but, c'est de prendre les premières places pour se qualifier aux championnats de France en mai 2025 à Avallon. Je l'organise pour la deuxième fois", raconte le passionné de fléchette. Depuis deux ou trois ans, il tente de faire renaître l'intérêt pour la fléchette en Bourgogne. "Il y a dix ans, on était 120 licenciés dans l'Yonne. Aujourd'hui, nous sommes une trentaine. Peut-être à cause des bars qui ont fermé avec la période covid", regrette le président de la fédération de fléchettes anglaise. Un homme pour qui, sans aucun doute, la fléchette est un sport. "Évidemment que c'est un sport ! Il y a des licences, une fédération. C'est un sport de précision, avec beaucoup de mental."

Jean-Jacques Pani, président de la fédération de fléchette électronique anglaise, espère retrouver le nombre de licencié d'avant la période Covid dans l'Yonne
Jean-Jacques Pani, président de la fédération de fléchette électronique anglaise, espère retrouver le nombre de licencié d'avant la période Covid dans l'Yonne © Radio France - Nina Valette

Trois fléchettes à la main, Gaëtan observe le jeu des autres participants. Ça fait une dizaine d'années qu'il pratique. "À l'origine, je viens du milieu du billard, mais j'avais envie de changer. Puis, j'ai des amis qui ont commencé les fléchettes, et j'ai suivi le mouvement. C'est super sympa, on cohabite les uns chez les autres lors des déplacements. Il y a une bonne ambiance."

Championne de France

Au milieu des participants, Mélanie tente de fuir le micro France Bleu. Pourtant, la mère de famille n'a pas à rougir puisqu'elle est championne de France de fléchette. "J'ai commencé il y a 20 ans quand j'avais un bar", raconte la Bourguignonne qui a transmis le virus à sa fille. "Si on m'avait dit il y a 20 ans en arrière, que je serais championne de France, je n'y aurais jamais cru. C'est une superbe ambiance, les gens sont adorables, on s'amuse, on voit du monde. Puis ça reste un sport accessible", insiste la championne originaire de Dijon. Dans sa trousse, elle sort ses trois fléchettes favorites qui l'accompagnent. "Ça coûte une trentaine d'euros et ça dur plusieurs années donc c'est abordable financièrement".

A Avallon, la compétition en double continue ce jeudi 9 mai.

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