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Des coureurs peu nombreux mais ravis de retrouver le marathon de Guécélard

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Festicap, le seul marathon de la Sarthe était organisé ce dimanche 31 octobre à Guécélard. Si les participants étaient deux fois moins nombreux qu'à la première édition, ils étaient surtout ravis de retrouver la course après la crise sanitaire.

C'était la quatrième édition de Festicap à Guécélard après l'annulation de la course l'an dernier C'était la quatrième édition de Festicap à Guécélard après l'annulation de la course l'an dernier
C'était la quatrième édition de Festicap à Guécélard après l'annulation de la course l'an dernier © Radio France - Raphael Cann

Le seul marathon de la Sarthe, Festicap à Guécélard, se tenait ce dimanche 31 octobre. 700 sportifs ont participé à cette quatrième édition, dont une centaine pour le marathon et 300 pour le semi-marathon. Malgré le vent et la pluie, les coureurs sont ravis de retrouver la compétition après l'annulation de la course l'an dernier à cause de la crise sanitaire.

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"Je n'avais pas couru la distance depuis quelques années et je n'avais pas d'entraînement", reconnait le sarthois Frédéric Martin, deuxième du marathon. "Mais ça permet de se confronter, je suis compétiteur dans l'âme, je n'aime pas m'entraîner avec rien au bout."

Les coureurs ont dû composer avec la pluie et le vent
Les coureurs ont dû composer avec la pluie et le vent © Radio France - Raphael Cann

Finances compliquées

Alors depuis la reprise des compétitions, certains enchaînent comme Jérôme Léon. "J'ai fait 2h41 à Val-de-Reuil le 10 octobre, sinon j'ai fait Rennes la semaine dernière et dans deux semaines j'ai Deauville",  raconte celui qui a fini au pied du podium, "J'enchaîne, c'est pour ça, je suis assez fatigué, mais comme il n'y avait quasiment plus de courses, je me rattrape!"

Si certains marathoniens sont heureux de retrouver "la grande famille de la course à pied", la faible participation inquiète. 700 coureurs, c'est deux fois moins qu'à la première édition en 2017. "C'est vraiment le minimum, on a des partenaires qui nous soutiennent, mais ils sont prêts à nous soutenir sous réserve qu'il y ait du monde", explique Yannick Heulin, le président du comité des fêtes. "Il faut qu'on regarde les finances pour voir quel avenir donner au Festicap, et sous quelle forme on peut repartir."

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