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Aubervilliers : accueil en fanfare brésilienne pour Sarah Ourahmoune, la boxeuse médaillée d'argent aux JO de Rio

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A l'occasion du Forum des associations sportives, samedi 3 septembre, à Aubervilliers, la boxeuse vice-championne olympique pour les moins de 51 kg, Sarah Ourahmoune, est venue saluer son public et recevoir la médaille de la ville.

Sarah Ourahmoune accompagnée de la maire d'Aubervilliers, Meriem Derkaoui, à gauche de la photo
Sarah Ourahmoune accompagnée de la maire d'Aubervilliers, Meriem Derkaoui, à gauche de la photo © Radio France - Armêl Balogog

A son arrivée dans le Square Stalingrad, samedi 3 septembre, en début d'après-midi, une "butacada" résonne déjà. Une fanfare brésilienne, personnalisée pour l'occasion : une douzaine de musiciens chantent "Super Sarah" en tapant sur des tambours. Sarah Ourahmoune avance doucement, tout en faisant la bise à qui le souhaite et en posant pour quelques "selfies". La vice-championne olympique de 34 ans ne s'attendait pas à un tel succès, confie-t-elle après être enfin montée sur la scène, installée dans le parc.

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J'avoue que je n'étais pas prête à faire un discours. Je suis très émue, je suis très heureuse. Merci à tous de vous être déplacés, de m'avoir suivie, ça m'a beaucoup aidée. (...) J'ai commencé la boxe à Aubervilliers il y a vingt ans. Aujourd'hui j'arrête cette carrière avec beaucoup de fierté, beaucoup de joie et surtout en paix : j'ai vraiment le sentiment d'être allée au bout de moi-même, au bout de mon rêve.

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La fierté d'Aubervilliers

Face à elle une centaine de personnes surexcitées et une dizaine d'élus, dont la maire d'Aubervilliers, Meriem Derkaoui, qui lui remet la médaille de la ville, ainsi qu'un bouquet de fleurs et une plaque à son nom et à celui de son club de boxe :

Merci pour avoir fait de ta vie un exemple et une leçon de courage et de patience.

Devant la scène, le public partage l'émotion et la fierté de leur maire. "On a suivi son parcours et aujourd'hui elle revient avec la médaille d'argent donc nous, on est très fiers", confie une admiratrice. "C'est une victoire pour nous, et pour toute la France, pas seulement pour Aubervilliers", ajoute une autre.

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Et la gloire du club Boxing Beats

Mais les plus fiers sont les membres du club Boxing Beats qui ont vu grandir la vice-championne olympique, notamment le fondateur du club et premier entraîneur de la boxeuse, Saïd Bennajem. C'est lui qui lui a donné sa chance quand elle avait 14 ans, et que la boxe féminine n'existait pas encore en France.

C'est une grande satisfaction. La connaissant depuis qu'elle était toute jeune, je savais qu'elle avait les capacités mentales, physiques et techniques de pouvoir le faire, et aujourd'hui pour nous c'est une consécration.

Son entraîneur n'a jamais perdu confiance en elle, même quand elle a arrêté les compétitions pendant deux ans pour se consacrer à son enfant et à la création de sa société de coaching sportif, Boxing Inside. Une confiance que partagent maintenant des dizaines de nouveaux supporters, dont ceux qui ont décidé de se mettre à la boxe à la rentrée 2016. Depuis les Jeux Olympiques de Rio, le club a reçu des centaines d'appels, et son nombre de licenciés va probablement doubler en dépassant les 400 inscrits. De jeunes boxeurs qui auront "l'honneur de recevoir ses conseils", selon l'expression d'une membre du club.

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