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A 73 ans, la Valenciennoise Roselyne Leleu court toujours les marathons

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New-York, Londres, Amsterdam, la muraille de Chine...l'ancienne prof de sports a couru aux quatre coins de la planète pour sa passion. Et à 73 ans, la retraitée n'a pas du tout l'intention de ranger ses baskets.

Roselyne Leleu au milieu de ses souvenirs de courses et marathons aux 4 coins du monde Roselyne Leleu au milieu de ses souvenirs de courses et marathons aux 4 coins du monde
Roselyne Leleu au milieu de ses souvenirs de courses et marathons aux 4 coins du monde © Radio France - Rafaela Biry-Vicente

Sur sa cheminée condamnée, des dizaines de médailles, de coupes décrochées lors de ses compétitions, mais aussi les photos de ses marathons partout dans le monde, ici à Las Vegas, là à Lisbonne. On la voit aussi gravir les marches de la muraille de Chine "magnifique, mais dur", se rappelle la sportive de 73 ans. 

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Elle se souvient aussi de sa course la plus émouvante à New York en 2001, quelques semaines après l'attentat des deux tours jumelles du Word Trade Center le 11 septembre, où les pompiers avaient été acclamés par la foule.

Photo de Roselyne Leleu lors du marathon de la muraille de Chine
Photo de Roselyne Leleu lors du marathon de la muraille de Chine © Radio France - Rafaela Biry-Vicente

Pour Roselyne Leleu, le plus beau marathon c'est celui de Londres car il commence à Greenwich et se termine à Buckingham après avoir traversé tous les monuments de la capitale anglaise devant des milliers de spectateurs.

L'ancienne prof de sport a commencé à courir quand elle avait 15 ans, pour s'évader un peu de sa très grande famille de 8 enfants. Licenciée à Valenciennes, elle a débuté par des cross car à l'époque les femmes n'avaient pas le droit de faire le marathon. 

Prochains objectifs le semi marathon de Cannes, et les 20 km de Maroilles

Devenue maman et prof, elle laisse un peu la course, avant de reprendre après 35 ans avec des marathons. Et pour garder le rythme, elle court tous les jours plus de 20 km à Valenciennes, du côté du parc de la Rhônelle puis de l'étang du Vignoble. Et s'il fait vraiment trop moche, elle s’entraîne sur les tapis de course d'une salle de sport.

Prochain objectif le semi-marathon de Cannes, les Foulées Valenciennoises ou encore les 20 km de Maroilles, en attendant elle l'espère si les conditions sanitaires s'améliorent les marathons de Boston ou Tokyo, qu'elle n'a pas encore à son palmarès, pour décrocher la médaille des grosses courses la Six Stars.

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Pas question pour la retraitée de remiser ses baskets. "C'est ma vie ! je pense que jusqu'au bout je vais courir, c'est un besoin, un bien-être, un bien fou !", confie Roselyne.  Et elle a transmis la passion à deux de ses filles avec qui elle court de temps en temps. "Elles veulent me battre", s'amuse t'elle, "mais pour l'instant c'est encore moi la cheffe ! (rires) "

Roselyne qui a aussi pris sous son aile Elise, Baptiste et Maxime des frères et sœurs de 8 à 16 ans privés de club pendant les confinements. Depuis, elle court avec eux deux fois par semaine et même pendant les vacances.  

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