USAP : une "grande fierté" pour Maxim Granell qui fait ses débuts en pro

À seulement 18 ans, Maxim Granell a fait ses débuts dimanche avec l'USAP. Un moment fort pour le Toulougien d'origine qui a fait ses débuts dans le stade Aimé-Giral face à Newcastle. La rencontre a de quoi être frustrante, l'USAP s'est inclinée 32 à 23, sans jamais réussir à se libérer et sortir du faux rythme.

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On retiendra de ce match la 26e minute, Maxim Granell, décalé sur son aile a été servi par Mattéo Rodor pour inscrire son tout premier essai en sang-et-or avec les pros : un moment inoubliable pour lui. Le jeune usapiste a vécu une semaine intense entre sa titularisation avec l'USAP et sa sélection avec l'équipe de France U20. A chaud, il revient sur toutes ces émotions.

Interview de Maxim Granell

France Bleu Roussillon : Qu'est ce que ça fait alors de porter le maillot de l'USAP à Aimé-Giral ?

Maxim Granell : C'est une grande fierté. Je viens voir les matchs ici depuis tout petit et c'est une grande fierté de faire mes premiers pas en pro avec l'USAP. Ca aurait été bien de faire une victoire mais je vais quand même garder un bon souvenir de ce match avec aussi mon premier essai.

Quels ont été les moments les plus forts ?

L'entrée sur le terrain, ça met une grosse pression avant l'engagement. Mon premier essai, clairement, restera aussi un moment fort. C'est quelque chose d'être dans Aimé-Giral, ce stade a une histoire, c'est beau.

Comment se passe votre essai, comment l'avez vous vécu ?

On est dans leurs 22, on repart dans le petit côté et Mattéo (Rodor) joue le deux contre un et je finis l'action. Sur le moment, c'est une grande joie d'aplatir dans l'en-but avec l'ambiance de tout le public.

Comment s'est passée la semaine avant le match ?

La pression a été compliquée avant-hier (vendredi) quand ma titularisation a été annoncée dans les médias. Je ne suis pas habitué à ça mais, ça va, je suis passé outre, j'ai continué. La semaine a été très intense entre les espoirs et les pros, il a fallu jongler mais j'ai tenu la cadence, il a fallu faire une bonne récupération et ça a payé.

Et au cœur du groupe ?

On (lui et Job Poulet) a eu beaucoup d'aide, Mathieu Acébès nous a rassurés, Jero De La Fuente aussi. Le groupe nous a super bien intégrés avec Job, pour notre première. Franchement, on a été rassurés, on a été beaucoup aidés dans le jeu. J'avais déjà fait la préparation avec le groupe l'été dernier et c'était intense.

Et pour cette première expérience du haut niveau, quelle est la différence que vous pouvez constater par rapport à d'habitude ?

Le rythme de jeu est beaucoup plus rapide et les impacts sont différents, ils sont beaucoup plus durs. Quand on met un pied avec les pros de toutes façons, ça donne envie d'y revenir, c'est déjà une grande fierté.

Sacrée semaine pour vous entre cette première titularisation et la sélection avec l'équipe de France U20...

Oui, je pars ce lundi avec les U20 pour un stage de préparation avant de connaître le groupe pour le match contre l'Ecosse. Tout s'enchaîne très vite pour moi mais faut garder la tête sur les épaules et avancer.

Sur le match, il y a malgré tout beaucoup de frustration...

On a réussi à faire notre jeu en première mi-temps mais ça a pêché en seconde mi-temps. Ce sont des petits détails, les passes et les finitions de jeu. On va devoir améliorer ça pour les prochaines échécances.

Franck Azéma : "Il a montré de bonnes choses"

"Il a montré de bonnes choses offensivement et défensivement. Il est tout jeune, il est en train de grandir aussi dans son rugby et c'est bien pour le club d'avoir des jeunes comme ça qui poussent et qui ont envie d'appartenir au projet et de grandir à l'USAP. Job et lui ont été bien accompagnés par les gars, tout le monde a fait ce qu'il fallait. Ils bossent beaucoup avec nous et avec les espoirs, ils bossent dur et ils sont récompensés.

C'est aussi le message qu'on veut faire passer, on veut avoir cette formation qui continue de travailler et progresser. Mais, encore une fois, on doit grandir tous et avoir des structures qu'il faut. Du retard a été pris et maintenant il faut savoir comment on le rattrape. les structures, le recrutement et la formation sont des piliers importants d'un club professionnel et on doit continuer de bâtir."