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Une école de rugby pour favoriser le lien social au Val de l'Aurence à Limoges

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Depuis septembre, une école de rugby a été crée au club du Val de l'Aurence à Limoges. L'objectif de cette école : créer du lien social dans ce quartier classé zone urbaine sensible mais aussi attirer de nouvelles recrues pour le club qui veut se relancer.

L'école accueille une trentaine d'enfants du centre social Alchimis
L'école accueille une trentaine d'enfants du centre social Alchimis © Radio France - Juliette Bergé

Dans le quartier du Val de L'Aurence, le rugby n'est pas le sport le plus connu. " Je regarde surtout le foot à la télévision avec mon père " confie Taha, 9 ans. Un avis partagé par Ryad, 8 ans : " Moi ce que je préfère c'est le foot et la boxe". Tous les deux sont au centre social de l'Alchimis et découvrent le rugby. Un sport qu'il commence à apprécier. "J'aime bien plaquer et surtout sprinter" avoue Taha.

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"Un endroit où les petits gars de la cité échangent avec les petits gars de la campagne"

'Cela nous fait du bien, c'est un travail d'équipe" s'exclament les enfants, entre deux plaquages et passes en arrière. Les enfants du centre social se mélangent avec les 7 licenciés de l'école de rugby. C'était l'idée de départ de Sylvain Thévenard, le responsable de l'école :"Vous avez Mohammed qui habite dans le quartier, un autre vient de Beaubreuil, mon fils vient de Verneuil dans la campagne. Je voulais vraiment qu'on soit dans un endroit où les petits gars de la cité échangent avec les petits gars de la campagne. Qu'ils apprennent à avoir la même ambition sur le terrain"

Tous réunis autour des valeurs de l'ovalie

Sylvain Thévenard apprend aux enfants le respect et l'entraide sur un terrain
Sylvain Thévenard apprend aux enfants le respect et l'entraide sur un terrain © Radio France - Juliette Bergé

Tous les enfants se réunissent ainsi autour des valeurs du rugby. "Le sport collectif par excellence, selon Sylvain Thévenard, on apprend le respect, la solidarité, l'entraide parce que sur un terrain, on a beau être très fort si on a pas des copains qui se battent pour nous dans la boue, on arrive à rien". À côté de lui, l'animateur sportif du centre social Alchimis , Virgile Richard, renchérit "Cela permet aux jeunes de sortir de leur environnement, de leur faire voir autre chose et de partager avec d'autres enfants issus d'autres milieux sociaux."

Un appel au financement participatif

Avec cette école, le club espère attirer les jeunes du quartier pour qu'ils rejoignent plus tard l'équipe sénior qui ne compte aucun habitant du Val de l'Aurence**. Pour l'instant l'école compte aussi sur le financement participatif pour l'aider dans certaines dépenses**. Via le site internet Sponsorise.me, l'école a déjà récolté 800 euros sur les 1 500 euros demandés.

Le reportage de Juliette Bergé sur le terrain de rugby 

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