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Top 14 - Stade Français / La Rochelle : un gros mal de tête et ça repart?

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Le Stade Français, c'est un euphémisme, est en grosse difficulté en Top 14. Le champion en titre pointe toujours à la 12e place du classement avant de recevoir La Rochelle (8e), ce samedi, à 14 heures, en match en retard de la 13e journée. Paris ne s'en cache plus : le club lutte pour son maintien.

Le retour des sourires samedi à Jean-Bouin
Le retour des sourires samedi à Jean-Bouin - ©stade.fr/photo Stéphane Hamel

Le Stade Français est-il vraiment menacé de relégation? C'est la question que l'on se pose  en ce moment alors que les Parisiens, 12e du classement, reçoivent La Rochelle à partir de 14 heures, ce samedi, en match en retard de la 13e journée du Top 14. Des Parisiens qui restent sur trois défaites consécutives et quatre revers déjà à domicile cette saison mais qui comptent encore 11 points d'avance sur le premier relégable.

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"On n'était pas les meilleurs du monde la saison dernière : on n'est pas non plus les plus mauvais aujourd'hui!"

Il faut être honnête, si tous se sentent concernés par la lutte pour le maintien, beaucoup de Parisiens ont du mal à imaginer leur Stade Français descendre en Pro D2 alors que le club, 14 titres de champion, s'apprête à disputer une vingtième saison consécutive au sein de l'élite. "Pour moi, cela me paraît impossible qu'un grand club comme le Stade Français puisse descendre...Après, Biarritz, Bayonne, devaient se dire aussi la même chose" déclarait ainsi le pilier Emmanuel Felsina, ce jeudi, au micro de France Bleu 107.1. Biarritz justement : le troisième ligne Raphael Lakafia était au club l'année de la relégation. Alors ne trouve-t-il pas quelques similitudes avec le Stade Français d'aujourd'hui? "Non, c'est totalement différent" répond-il immédiatement, "il n'y a aucune similitude, il n'y avait pas le même état d'esprit, pas la même ambiance non plus, pas le même management. Quand on arrivait le lundi, on avait toute la tête basse. Ici, c'est totalement différent. Je pense sincèrement qu'on a le groupe pour faire une belle fin de saison. Bien sûr, je ne parle pas de phases finales mais de jeu, de contenu" ajoute le troisième ligne parisien de retour après trois semaines d'absence et une blessure à l'épaule.

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"On avait besoin d'être ensemble, de discuter, qu'il n'y ait pas de non-dit"

Mot d'ordre : "ne pas paniquer et le plus important retrouver le sourire" glisse l'un des cadres de l'équipe, le demi de mêlée Julien Dupuy : "des défaites, on en a eu un paquet, on est habitué maintenant. Tout le monde connaît bien la situation du club que ce soit les joueurs ou les entraîneurs. On a bien discuté, j'espère que cela va porter ses fruits dès ce week-end".

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"Ils sont rentrés avec un peu mal à la tête mais à chaque fois, cela fait du bien"

Un état d'esprit vanté par toute une équipe et peut-être renforcé autour de quelques bières salvatrices à l'initiative du capitaine Pascal Papé. Samedi dernier, après la quatrième défaite de la saison concédée à domicile face au Racing 92, il a regroupé ses ouailles pour une soirée bien arrosée, le tout sous l'approbation des entraîneurs, Gonzalo Quesada en tête : "Cette semaine, c'était une belle semaine de travail. On avance avec énormément d'unité dans le groupe, staff et joueurs, et pour moi, sincèrement, c'est la preuve que l'on peut s'en sortir. Il n'y a aucun joueur ici qui s'échappe, qui manque de courage".

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Alors la relégation du Stade Français en fin de saison? Le risque existe et est même bien réel bien sûr mais personne ne veut y croire...même les mauvaises langues. Pour elles, Paris va se maintenir car ses deux poursuivants, Agen et Oyonnax, sont beaucoup trop faibles. En tout cas, peut-être un signe de renouveau à Jean-Bouin : la machine à café de la tribune de presse, en délicatesse depuis le début de la saison, vient d'être changée comme pour signifier le réveil du Stade Français.

Stade Français/La Rochelle, un match à vivre en direct et en intégralité sur France Bleu 107.1, dès 14 heures.

Raphael Lakafia et Aled de Malmanche de retour

Stade Français. Emmanuel Felsina - Laurent Sempéré - Paul Alo-Emile ; Hugh Pyle - Pascal Papé (CAP) ; Sylvain Nicolas - Willem Alberts - Jono Ross ; Julien Dupuy - Morne Steyn ; Djibril Camara - Jonathan Danty - Geoffrey Doumayrou - Julien Arias ; Hugo Bonneval. Remplaçants : Rémi Bonfils, Aled de Malmanche, Gerhard Mostert, Raphael Lakafia, Clément Daguin, Paul Williams, Jérémy Sinzelle et Adrien Oléon.

La Rochelle. Thomas Synaeghel - Hikairo Forbes - David Feao ; Jason Eaton - Jone Qovu ; Afaesetiti Amosa - Zeno Kieft - Kevin Gourdon ; Julien Audy - Fabien Fortassin ; Kini Murimurivalu - Levani Botia - Jean-Pascal Barraque - Malietoa Hingano ; Pierre Bérard. Remplaçants : Jordan Seneca, Mike Corbel, Damien Lagrange, Romain Sazy, Jules Le Bail, Zack Holmes, Pierre Aguillon et Gagi Bazadze.

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