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Top 14 : ce qu'il faut savoir sur la saison 2019/2020

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Dans une saison qui sera perturbée par le Mondial au Japon, l'édition 2019/2020 du Top 14 s'annonce indécise. Toulouse va essayer de remporter un deuxième Bouclier de Brennus consécutif tandis que Toulon et le Stade Français vont essayer d'oublier leurs mauvaises saisons. On fait le point.

Toulouse est favori à sa propre succession.
Toulouse est favori à sa propre succession. © AFP - DOMINIQUE FAGET

Alors que le Top 14 débute ce samedi à 18 heures, cette nouvelle saison pourrait être pleine de rebondissements. En partie tronquée par la Coupe du monde au Japon qui se déroulera du 20 septembre jusqu'au 2 octobre, beaucoup d'interrogations subsistent avant d'entamer le championnat. Si Toulouse pourrait remporter un deuxième Bouclier de Brennus, la route sera semée d'embûches, car derrière la concurrence sera féroce entre Clermont, le Racing ou encore Lyon. 

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Toulouse : vers un doublé ? 

Tous les récents champions ont connu une dépression post-titre, mais malgré cela, Toulouse semble le plus grand favori à sa succession. En effet, c'est la stabilité qui a été actée pour cette nouvelle saison. De plus, la jeune garde toulonnaise qui avait fait le bonheur de ses supporters l'années passée, a encore pris de l'expérience. 

Le problème pour le Stade Toulousain, ce sont sûrement les internationaux qui vont au minimum manquer sept journées de championnat. Mais le capitaine de l'équipe, Julien Marchand est plutôt serein par rapport à cette situation :"On a eu l'exemple du Tournoi des six nations (2019) où l'équipe s'est comportée très bien (sans les internationaux). Je nous souhaite que ce soit la même chose en ce début de saison. Tout le monde peut faire le travail". 

Mais ils ne sont pas les seuls à convoiter le précieux Bouclier, et derrière eux, la concurrence s'annonce féroce. 

Une course acharnée pour les phases finales

Clermont, qui a également misé sur un effectif stable, est aussi l'un des prétendants au titre. Le finaliste de l'an passé devra lui aussi composer avec des les internationaux manquants une bonne partie de la saison. Mais avant tout, le club de l'Auvergne devra confirmer sa bonne saison passée, et montrer que l'exercice 2017/2018, catastrophique, n'était qu'une erreur de parcours. La stabilité est aussi le maître mot à Lyon qui va essayer de confirmer ses deux demi-finales consécutives. 

La Rochelle, de son côté, va vouloir enfin franchir la porte des demi-finales, étape où les Rochelais ont échoué en 2017 et en 2019, pour enfin réussir à rallier le Stade de France. Montpellier avec son nouvel entraîneur, Xavier Garbajosa, se veut prétendant au Bouclier de Brennus pour enfin décrocher son premier titre majeur.

Le Racing 92 avec un nouveau staff et un effectif rajeuni aura pour simple objectif d'être dans le top 6 et donc de rejoindre les phases finales. Même son de cloche pour l'Union Bordeaux-Bègles et le Stade Français qui espèrent franchir un cap en se qualifiant pour les play-offs.

La saison passée, c'est Toulon qui avait réalisé un exercice catastrophique, puisque le RCT a été absent des phases finales pour la première fois depuis 2011. Si la direction du club a redonné sa confiance à Patrice Collazo, l'entraîneur varois n'aura pas le droit à l'erreur cette année. D'autant que le club a enregistré des arrivées de poids : Baptiste Serin, l'ancien All Black Nehe Milner-Skudder et surtout le vice-capitaine sud-africain Eben Etzebeth. L'international sud-africain est un deuxième ligne, dominant et rugueux, qui devrait plaire aux au public toulonnais. 

Une bataille à cinq pour le maintien ?

L'Aviron Bayonnais ne veut pas faire l’ascenseur et retourner en Pro D2 après une seule année dans l'élite. Ils ont donc essayé de compléter leur effectif avec des joueurs qui ont le physique pour supporter le Top 14. Mais c'est le centre de formation de Bayonne qui est au centre du projet cette saison et l'objectif est donc de se maintenir pour continuer à se développer. 

Brive poursuit le même objectif et ne compte pas "jouer avec le frein à main", pour reprendre les mots du manager Jeremy Davidson. Le CA Brive est entré dans un projet sur trois ans qui vise à pérenniser le club au plus haut-niveau. Pour réussir cet objectif, Brive a recruté massivement et compte bien se maintenir confortablement. 

Agen, plus petit budget du championnat, veut au moins terminer 12e. Avec un effectif largement remanié, Agen semble promis à une course avec les deux promus Brive et Bayonne. Mais deux autres équipes pourraient se joindre à cette bataille.

Pau et Castres entament en effet des périodes de reconstruction et auront comme objectif premier le maintien. Cependant, ces deux clubs pourraient surprendre et ne veulent pas se montrer trop ambitieux de suite. 

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