Rugby : l'effet Coupe du monde se fait déjà sentir dans les clubs béarnais
La Fédération Française de Rugby attend 20% de licenciés en plus chez les jeunes après la Coupe du monde. De quoi ravir les clubs, notamment en Béarn, qui vont quand même devoir s'organiser pour accueillir tous les enfants.
Alors que les Bleus ont parfaitement entamé leur Coupe du monde en battant la Nouvelle-Zélande vendredi 8 septembre, dans les clubs de rugby béarnais on profite de la compétition pour faire le plein de licenciés. La Fédération Française de Rugby (FFR) attend 20% de licenciés en plus chez les jeunes. Un véritable effet Coupe du monde. "On avait déjà vu ça en 2007, on avait eu 25 ou 30% d'arrivées d'enfants", confirme Daniel Pédaillé, président du comité départemental de rugby des Pyrénées-Atlantiques.
"Je veux être Antoine Dupont"
Il faut dire que depuis quelque temps maintenant, le XV de France fait rêver petits et grands. "Moi je veux être comme Antoine Dupont, parce qu'il fait beaucoup de passes et fait marquer des essais", explique Baptiste, 9 ans. Lilou, elle préfère l'arrière Thomas Ramos. "C'est lui qui nous a fait gagner contre les All-Blacks. J'ai envie de continuer le rugby parce que les joueurs de l'équipe de France sont impressionnants. J'ai envie d'être comme eux."
Ce samedi 9 septembre, ils ont assisté à leur premier entraînement de la saison, à l'école de rugby de Bizanos. Le club a constaté dès la saison passée une augmentation du nombre de jeunes. "On est passé de 115 enfants à 140 et on part sur les mêmes bases cette année", détaille Jérôme Ducros, directeur sportif de l'Avenir Bizanos.
Des moyens limités
Un chiffre qui devrait encore augmenter après la fin de la Coupe du monde. Avec l'objectif de fidéliser les enfants, explique Daniel Pédaillé : "C'est très positif, mais on avait eu des difficultés à garder les enfants en 2007. On a donc essayé de sensibiliser les clubs en leur disant que c'était bien beau d'accueillir des jeunes, mais qu'il fallait pouvoir les encadrer".
Mais ça va nécessiter un peu d'organisation. "On va devoir limiter le nombre d'enfants, surtout sur les catégories U10 et U12. Il faut pouvoir s'en occuper, donc il faut des installations sportives, des éducateurs, et ça engendre des frais de déplacements", explique Jérôme Ducros.
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