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Camille Lopez : "L'UBB peut faire des dégâts en phase finale"

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Sa saison est terminée depuis une blessure au genou lors d'un match au Munster mi-décembre. Mais Camille Lopez sera le témoin privilégié du déplacement de son club Perpignan samedi (18h30) sur le terrain de l'Union Bordeaux-Bègles, l'équipe qui l'a révélé. L'ouvreur international s'est confié à France Bleu Gironde.

Camille Lopez, le demi d'ouverture de l'USAP
Camille Lopez, le demi d'ouverture de l'USAP © Maxppp

France Bleu Gironde : Camille Lopez, Perpignan respire un peu mieux depuis sa victoire sur Biarritz (16-10) samedi ?

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Camille Lopez : Oui, mais c'est surtout grâce aux équipes qui ont battu nos adversaires directs. L'Union Bordeaux-Bègles est allée gagner à Bayonne et Montpellier nous aide un peu en s'imposant à Oyonnax. Mais l'USAP vit une saison compliquée. Ce week-end, nous n'avons pas fait un grand match mais l'objectif est de prendre des points. Il reste quatre matches. On sait qu'on est dans le dur mais il n'y a pas de raison pour que le club ne se maintienne pas.

La victoire face à Biarritz peut-elle libérer une équipe que l'on sent crispée ?

Cette lutte pour le maintien, je l'ai connue pendant deux ans à Bordeaux. Ici, ils ont moins l'habitude puisque l'USAP a fini 7ème la saison dernière. Et je ne suis pas sûr que le contenu du match de samedi soit de nature à libérer le groupe. Maintenant, vu de l'extérieur, j'ai envie de leur dire "lâchez-vous". Surtout pour aller jouer à Bordeaux qui a aujourd'hui une équipe largement supérieure à nous.

Perpignan espère signer un résultat samedi à Bordeaux ?

Chaque équipe qui se déplace a cette idée en tête. Après, les gens qui ont vu les derniers matches des deux équipes ne miseront pas lourd sur l'USAP ce week-end. Mais c'est tellement important désormais pour nous de prendre des points que le groupe aura a coeur d'en ramener au minimum un de Bordeaux. Avec les joueurs dont on dispose, on est capable de faire des résultats partout. Mais quand on n'est pas en confiance, ça n'est pas simple.

L'Union Bordeaux-Bègles peut-elle terminer dans les six premiers d'après vous ?

J'ai encore certains joueurs régulièrement au téléphone. Je pense qu'effectivement, l'UBB sera dans les six. Et en phase finale, je suis persuadé qu'elle aura sa carte à jouer et même qu'elle peut faire des dégâts. Elle sera dangereuse sur un match, avec le jeu qu'elle pratique. D'autant que, par rapport aux années précédentes, l'UBB a un pack conquérant qui fait mal à beaucoup d'équipes. Cette faiblesse est même devenue une force.

Personnellement, vous êtes blessé depuis 3 mois. Le temps vous semble long ?

Le plus dur est derrière moi. Je reprends des exercices de plus en plus intéressants. Le plus dur a été le premier mois, lorsque je n'avais quasiment pas le droit de bouger. Aujourd'hui, j'ai repris la course. J'avance vers la sortie du tunnel.

L'objectif est d'être prêt pour la reprise de l'entraînement ?

Même si je pense qu'il serait possible d'accélérer pour rejouer en toute fin de saison, je pense que ce ne serait pas une bonne idée. Je prends le temps pour bien guérir et être fin prêt pour la prochaine saison.

Comment vivez-vous votre absence alors que Perpignan lutte pour le maintien ?

C'est très frustrant. Les deux dernières années, avec l'UBB, j'étais sur le terrain. Aujourd'hui je ne peux pas aider mon club. C'est encore plus dur. Quand on vit les choses de l'extérieur, on a le temps de se poser de nombreuses questions.

Vous avez fait vos débuts en équipe de France il y a presque un an, quel regard avez-vous porté sur les problèmes de charnière pendant le dernier tournoi ?

C'est l'éternel problème. Dès qu'on parle de l'équipe de France et qu'il y a des mauvais résultats, c'est la faute de la charnière et particulièrement du numéro 10. C'est un peu le mal français. Moi, en tant qu'ouvreur, je sais qu'il est important de trouver une relation stable avec son demi de mêlée. C'est important de se connaître du mieux possible pour se trouver parfaitement sur le terrain. Je pense qu'il faudrait laisser en place une charnière quels que soient les résultats pour arriver à la coupe du monde et faire avancer l'équipe.

Ce mondial, c'était un objectif lorsque vous vous êtes blessé.

Aujourd'hui, ce n'est pas mon objectif premier. Je veux d'abord attaquer la saison prochaine avec une grosse envie et de grandes ambitions. Après, arrivera ce qui arrivera.

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