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Pas de "boom" des licences dans les Alpes-Maritimes après le mondial féminin de football

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Quatre mois après le mondial féminin de football, passé notamment par Nice, France Bleu Azur vous révèle qu'il n'y a pas eu un "boom" des licences dans les sections féminines des clubs des Alpes-Maritimes. Contrairement à la moyenne nationale, les chiffres sont stables. C'était attendu.

Les joueuses de l'OGC Nice jouent cette saison en D2
Les joueuses de l'OGC Nice jouent cette saison en D2 - Maxppp

Six matchs à l'Allianz Riviera et une couverture médiatique inédite du mondial féminin de football (7 juin - 7 juillet) en France n'ont pas suffi à faire gonfler le nombre de licences dans les sections féminines des clubs des Alpes-Maritimes. Alors qu'au niveau national, on est à +11% selon les chiffres annoncés sur France Info au mois de septembre par le président de la Fédération français de football Noël Le Graët, le nombre de licences stagne dans notre département. A quelques licences près, on est même en-dessous du nombre de l'an dernier (1.552 contre 1.619 au 25 octobre).  

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Atteindre le cap des 2.000 en fin de saison

Pourtant on ne peut pas vraiment parler d'échec. Cette stagnation était même attendue par le district des Alpes-Maritimes, qui avait fixé l'objectif de confirmer les chiffres de l'an dernier (autour donc de 1 600 licenciées) et d'atteindre d'ici la fin de saison le cap des 2000. On est donc dans les temps et les catégories de jeunes (U12 et U15) sont mêmes en hausse de 20 %. Par exemple dans le club de Contes, le nombre de licenciées passe de 3 à 10 dans la catégorie U12, ce qui permet aujourd'hui de constituer une équipe de filles dans cette catégorie.

"On est sur le bon chemin".

Une hausse qui compense la baisse chez les séniors. Conséquence, principalement, du manque d'infrastructure dans notre département. Avec le prix du foncier, les clubs et les municipalités ne peuvent pas augmenter le nombre de terrains et n'ont donc pas la capacité de créer de créneaux supplémentaires pour accueillir plus d'équipes féminines. "Mais on est sur le bon chemin" assure Laurence Antimi-Loppin, chargée de développer le football féminin dans les Alpes-Maritimes. "Depuis ce mondial, les clubs améliorent les conditions d'accueil, notamment les vestiaires. Mais c'est vrai que c'est compliqué d'augmenter le nombre de terrains."

Dans une meilleure dynamique que nos voisins 

Si on compare les dynamiques avec nos "voisins", le district des Alpes-Maritimes (95% du nombre de licences de l'an passé) fait mieux que celui du Var (88% du taux de renouvellement des licences avec aujourd'hui 1583 licenciées) et que celui de Provence (90% pour un nombre total aujourd'hui de 2636 licenciées). Bref, c'est tout le sud qui est un peu à la traîne aujourd'hui, et qui se bat pour rattraper son retard. La montée de l'OGC Nice en D2 féminine est d'ailleurs un signal positif, tout comme la présence de l'OM en 1ere division. "On a besoin de locomotives", confirme Laurence Antimi-Loppin.

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