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Moustaches, Kurbos et stade du Ray dans le nouveau fanzine sur l'OGC Nice

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À l'Allianz Riviera vous lisez peut-être le programme officiel du match, posé sur votre siège à votre arrivée au stade. Depuis quelques matchs, vous pouvez aussi plonger dans la culture OGC Nice, avec le fanzine de Bruno. Ce passionné du Gym a créé "Quoura ven lou dissata". Tout est dans le titre.

Collectionneur de fanzine, Bruno a lancé le sien sur l'OGC Nice cette saison.
Collectionneur de fanzine, Bruno a lancé le sien sur l'OGC Nice cette saison. © Radio France - Maxime Bacquié

"Il sent le passé, la sueur du Ray, les toilettes pas propres," sourit Bruno, quand on lui demande de décrire son fanzine. Ce passionné de l'OGC Nice, abonné au stade du Ray, est un collectionneur de fanzines depuis de nombreuses années. Il en compte plus d'une centaine, de clubs du monde entier. "Un fanzine c'est un magazine d'une contre-culture, on en trouve dans l'univers du comics par exemple. Pour le foot, c'est le côté underground : les tribunes, le stade, l'atmosphère... On ne regarde pas trop le sportif mais plutôt tout ce qu'il y a à côté."

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Nostalgique du stade du Ray et des looks rétros des joueurs de l'OGC Nice, notamment des plus belles "moustaches" qui ont porté le maillot du Gym (Kurbos, Marsiglia ou Pancho Gonzalès...) Bruno vient de lancer son fanzine consacré à la "culture OGC Nice". "L'idée c'est d'essayer de montrer aux nouvelles générations ce qu'il y avait avant. Forcément, les jeunes vont faire de l'Allianz Riviera un autre stade que ce qu'on a connu au Ray, mais nous on veut au moins faire perdurer l'identité niçoise et montrer qu'on avait les meilleurs groupes de supporters à l'époque."

Un trait d'union entre passé et présent

Une identité très forte qu'on retrouve dans le nom de ce fanzine "Quoura Ven Lou Dissata", "Pour que vienne le samedi", en nissart. Samedi : jour de match, jour d'émotions et de partage. L'objet est esthétique, épais, à la fois moderne et rétro. 

À l'intérieur, on trouve des photos d'époque du Ray, des résumés de matchs qui ont marqué l'histoire du Gym et de ceux de la saison en cours. 

A l'intérieur du premier numéro, des stickers de Pancho Gonzalès, une des plus belles moustaches de l'OGC Nice
A l'intérieur du premier numéro, des stickers de Pancho Gonzalès, une des plus belles moustaches de l'OGC Nice © Radio France - Maxime Bacquié

S'il est à l'origine du projet, Bruno fait appel à des passionnés du Gym pour remplir les pages. Notamment un prof de Nissart et un dessinateur. Le numéro 2 vient de sortir. Sans aucune publicité, tiré à 250 exemplaires et vendu quatre euros devant l'Allianz Riviera les soirs de match à domicile. Un démarrage en douceur. 

Pour grandir ensuite ? Pas forcément. "Je ne suis pas sûr d'avoir ni la prétention ni l'envie de devenir le fanzine, ou le magazine de l'OGC Nice. Si on arrive à rassembler une partie des supporters qui sont intéressés par ce qu'on fait, on s'en contente largement. On préfère se limiter à un nombre plus restreint et être sûr de faire ce qui nous plaît." Lui qui gagne sa vie comme informaticien peut se permettre de rester petit pour garder son âme et attendre le samedi pour aller au stade.

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