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Ligue 2 : le HAC se saborde contre Bastia

Alors qu’il menait 2-0 au bout de dix-sept minutes, Le Havre s’est complètement effondré, ce lundi au Stade Océane, concédant face à Bastia une défaite cuisante qui risque de laisser des traces (2-4).

Matthis Abline a inscrit sur penalty son premier but sous le maillot havrais. Mais les Ciel et Marine ont tout de même trébuché face à des Bastiais au mental d'acier Matthis Abline a inscrit sur penalty son premier but sous le maillot havrais. Mais les Ciel et Marine ont tout de même trébuché face à des Bastiais au mental d'acier
Matthis Abline a inscrit sur penalty son premier but sous le maillot havrais. Mais les Ciel et Marine ont tout de même trébuché face à des Bastiais au mental d'acier © Maxppp - Emmanuel Lelaidier

Battu 4-2 par Bastia, ce lundi au Stade Océane, le HAC n’aurait-il pas subi la désillusion de trop ? De ce match au scénario fou, fou, fou, les Havrais pourraient bien ne jamais s’en relever. « Je suis terriblement déçu par ce qu’il s’est passé, soupire le coach Paul Le Guen. J’ai du mal à me l’expliquer. »

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Comment expliquer qu’une équipe qui menait 2-0 au bout d’un gros quart d’heure, grâce à deux penalties d’Abdelli et Abline, puisse à ce point s’effondrer ? Comment expliquer qu’une équipe réputée pour sa solidité défensive puisse encaisser quatre buts devant son public face à un candidat au maintien ?

« On a manqué d’humilité à 2-0, avec des petites choses qu’on n’a pas l’habitude de faire, des gestes parasites, reconnaît sans détour le milieu de terrain Alexandre Bonnet. On les a laissés remettre la tête dans le match, alors qu’ils étaient à l’agonie. On s’est vu trop beaux, on n’a pas suffisamment respecté le football et ses fondamentaux. »

Toujours pas de victoire en 2022

Les faits sont là. Les Ciel et Marine courent toujours après un succès en 2022. Sur les cinq matches qu’ils ont disputés depuis le début de l’année, ils n’ont pris que trois points sur quinze possibles (3 n, 2 d). Et voilà bientôt quatre mois qu’ils ne se sont pas imposés à domicile, où leurs six dernières prestations se sont soldées par trois défaites et trois nuls. Un parcours évidemment indigne d’un prétendant aux premiers rôles.

C’est à moi qu’il faut s’en prendre, pas aux joueurs. Paul Le Guen

« Je ne m’exonère pas de mes responsabilités, ajoute Paul Le Guen. Je n’ai pas l’intention de charger les joueurs, je me sens coupable. Sur l’aspect mental, j’ai des interrogations par rapport au staff, à moi, c’est notre rôle, on y travaille. Quand vous menez 2-0, que l’équipe joue de mieux en mieux, et que ça vous échappe sans y voir d’évidentes raisons, c’est très perturbant. Comment on peut changer à ce point, alors qu’on est d’habitude extrêmement solides ? C’est dur à avaler… Mais c’est à moi qu’il faut s’en prendre, pas aux joueurs. C’est le message que je veux envoyer aux supporters. Il faut qu’on arrive, moi le premier, à donner à ce club une envie différente, une culture de la gagne qui permet d’obtenir ce que Bastia a montré. »

Certes, après 24 journées, les Ciel et Marine pointent toujours en 6e position, à quatre points du Top 5, mais il est bien évident qu’en l’état, c’est beaucoup plus la crainte de glisser au classement que l’espoir de gagner quelques places qui les guette.

Sûrement en surrégime depuis le début de saison, les Havrais donnent l’impression de lâcher prise à tous les niveaux : collectivement, techniquement et mentalement. Le HAC est peut-être finalement à sa place, capable de quelques coups d’éclat, mais beaucoup trop inconstant sur la durée.

Et la prochaine étape ne dit rien qui vaille. Car c’est à Toulouse, sur les terres du leader, que les Ciel et Marine sont attendus le lundi 21 février. « Le foot, ça demande de l’énergie, une capacité de rebond. Ça va être compliqué, mais il faut se relever et repartir au combat », prône Paul Le Guen.

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