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Ligue 2 (J13) - AJA-Bastia : les Icaunais attendus au tournant après la claque reçue à Toulouse

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Jean-Marc Furlan qui crève l'abcès avec ses joueurs après la claque à Toulouse, des retours dans le groupe, des Bastiais pas du tout en forme : tout savoir sur AJA-Bastia (13e j. L2) ce lundi 20h45, à suivre en direct et en intégralité sur France Bleu Auxerre dès 20h30.

L'AJA de Jubal veut à tout prix oublier la traumatisante défaite 6-0 à Toulouse il y a neuf jours. Et ça passe par un succès contre Bastia ce lundi (13e j. L2) à l'Abbé-Deschamps. Coup d'envoi 20h45 et avant-match sur France Bleu Auxerre dès 20h30. L'AJA de Jubal veut à tout prix oublier la traumatisante défaite 6-0 à Toulouse il y a neuf jours. Et ça passe par un succès contre Bastia ce lundi (13e j. L2) à l'Abbé-Deschamps. Coup d'envoi 20h45 et avant-match sur France Bleu Auxerre dès 20h30.
L'AJA de Jubal veut à tout prix oublier la traumatisante défaite 6-0 à Toulouse il y a neuf jours. Et ça passe par un succès contre Bastia ce lundi (13e j. L2) à l'Abbé-Deschamps. Coup d'envoi 20h45 et avant-match sur France Bleu Auxerre dès 20h30. © Maxppp - Xavier de Fenoyl

Oublier l'humiliation du dernier match perdu 6-0 à Toulouse (12e j. L2) et se rapprocher du podium : c'est tout l’enjeu de l'AJA (5e, 20 points) ce lundi (20h45, 13e j. L2) avec la réception de Bastia (19e, 11 points) à l'Abbé-Deschamps. Duel sur le papier déséquilibré entre les deux formations. Les Corses ne comptent que deux succès cette saison, mais en face, l'équipe ajaïste est aussi dans le dur avec une seule victoire sur les cinq derniers matches et déjà sept points de retard sur la montée directe. Surtout, avec la déculottée chez le leader toulousain il y a neuf jours, l'AJA est attendue au tournant.

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Si mon management et mes ressources humaines ne marchent plus, moi, je me casse ! - Jean-Marc Furlan, entraîneur de l'AJA

Y a-t-il un souci avec la méthode Jean-Marc Furlan après la correction reçue chez le TFC ? L'entraîneur auxerrois a voulu en avoir le cœur net en crevant rapidement l'abcès avec ses joueurs, comme il l’a confié en conférence de presse d’avant-match. "Ce qui était très important pour moi, c’était de savoir s’il y avait un problème majeur, détaille Jean-Marc Furlan. J’ai donc fait des entretiens individuels aussitôt, dès le lundi. J’ai dit aux joueurs : ‘Si le coach vous gonfle ou vous casse les couilles, je m’en vais ! Je suis parti en une heure !’ Parce que la première interrogation que tu te poses, c’est : est-ce que ton management, il est bon ? Est-ce que ton travail de ton travail de ressources humaines, il est bon ? Est-ce que les gars adhèrent ?"

La conférence de presse de Jean-Marc Furlan avant AJA-Bastia

La discussion a donc été franche entre le technicien et ses hommes. "Avec moi, c’est pas compliqué. Je leur ai dit : ‘J’ai dû faire 30 clubs dans ma carrière, en tant que joueur et entraîneur. J’ai fait tout l’Hexagone. Si vous ne pouvez pas sentir le coach, si vous ne pouvez pas le voir, si mon management et mes ressources humaines ne marchent plus, moi, je me casse !" Assuré et aussi rassuré du soutien de son groupe, Jean-Marc Furlan a soulevé d’autres problématiques pour évoquer la mauvaise passe actuelle. "C’est un nombre de facteurs qui s’additionnent qui font qu’on se retrouve dans cette situation", indique le coach auxerrois. Notamment un certain manque d’investissement constaté ces derniers temps. "Plein de joueurs, en entretien individuel, m’ont dit que ça faisait 15 jours, depuis la 10e journée et avec les très bons chiffres au classement, qu’il y avait un relâchement très important à l’entraînement, dévoile ‘JMF’. Le staff et moi, on l’avait remarqué. Cette semaine, ça n’a pas été le cas, comme par hasard, après cette claque contre Toulouse." 

Ce coup de moins bien, Jean-Marc Furlan l’explique par un autre manque : celui de la profondeur d’effectif. L’infirmerie est pleine et le groupe très restreint à l’entraînement, comme samedi, avec seulement "14 joueurs" du groupe pro aptes pour le match, qui ne comptait pas Rémy Dugimont, suspendu, et Delvin Ndinga, qui ne fait toujours pas contractuellement partie de l’équipe première. Une limite de réservoir qui se ressent en match. "On dépend beaucoup à la fois de la construction du projet mais aussi de certains joueurs, poursuit Jean-Marc Furlan. Pourquoi on est un peu plus dans le dur en ce moment ? Parce que ces joueurs-là le sont. Il m’est arrivé d’en faire jouer alors qu’ils étaient à 30 ou 40% de leurs capacités. Parce qu’il y a très peu de concurrence, et que ce sont des joueurs majeurs. Tu te rends compte que tu aurais pu faire autrement ces soirées-là. Mais tu ne peux pas, c’est impossible. Car par manque de concurrence, tu es obligé de t’appuyer sur eux." Après la rencontre cauchemardesque de son équipe dans la Ville Rose, le coach de l'AJA attend simplement un rebond des Icaunais face à Bastia : "Ce qui est très important pour moi, c’est comment on se sert de cette lourde défaite pour ne pas l’oublier et progresser, tout simplement."

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