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Ligue 1 (J18) - Caen bat Metz et sort de la zone rouge (3-0)

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Le Stade Malherbe de Caen s'est largement imposé contre Metz (3-0), même si le score est lourd vue la physionomie du match. Metz a terminé à dix après l'expulsion de Bisevac (58'). Conséquence au classement, Caen abandonne la lanterne rouge et se retrouve 16ème après la 18ème journée de Ligue 1.

Yann Karamaoh s'envole au dessus de Balliu. Le jeune attaquant caennais a encore marqué et délivré une passe décisive.
Yann Karamaoh s'envole au dessus de Balliu. Le jeune attaquant caennais a encore marqué et délivré une passe décisive. © Maxppp - Stéphane Geufroi

Énorme bouffée d'air pour Caen ! En battant Metz (3-0), le Stade Malherbe a balayé le brouillard dans lequel il se trouvait depuis deux semaines et le nul rocambolesque contre Dijon (3-3). Après le manque de chance sur le terrain, la poisse dans le ciel a poursuivi les Caennais durant toute la semaine. Du match à Nantes reporté mi-janvier, à ce match contre Metz devant se dérouler samedi soir mais finalement décalé au dimanche après-midi, encore à cause de la brume.

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Descendu tout en bas du classement ce dimanche matin, à la défaveur de ses deux matchs en moins que ses adversaires directs, les Caennais ont su trouver les ressorts pour rebondir et atteindre la 16ème place de après cette 18ème journée de Ligue 1. Toutefois, même si le score de cette victoire face à Metz est large, Caen a soufflé le chaud et le froid durant la rencontre.

Entame tonitruante

Avec un nouveau gardien dans les buts, Mathieu Dreyer, Caen entame le match tambour battant : cinq tirs dans le premier quart d'heure. La meilleure opportunité d'ouvrir le score échoue à Yann Karamoh, dont la reprise de la tête à bout portant flirte avec la barre transversale. Ce n'est que partie remise ! Le jeune attaquant malherbiste trouve les filets, encore de la tête, sur un centre "caviar" de Vincent Bessat (1-0, 20').

Dans la foulée**, Ronny Rodelin** passe à quelques centimètres de doubler la mise, quand sa tête s'écrase sur le poteau (27'). Après une demi-heure sous pression, les Messins relèvent timidement la tête dans le dernier quart d'heure de la première période mais sans se créé de réelle occasion. A la pause, Caen mène logiquement, et peu même se mordre les doigts de ne pas avoir creuse un écart plus conséquent.

Bisevac au rouge, Santini au vert

L'entame de deuxième période est plus tendue. L'arbitre, François Letexier, distribue les cartons jaunes... jusqu'à ce qu'il change de couleur. Loin du ballon, Ivan Santini joue des bras pour s'extirper du marquage serré de Milan Bisevac. Le défenseur lorrain dégoupille et décoche un crochet du gauche dans la mâchoire de l'attaquant croate. Aucune hésitation, c'est l'expulsion ! Pour la deuxième fois consécutive, Caen termine en supériorité numérique (57').

A peine cinq minutes plus tard, Ivan Santini se venge de la meilleure des manières. Décalé plein axe aux 20 mètres par Julien Féret, il envoie le ballon dans le petit filet de Thomas Didillon (61'). Caen rompt la malédiction du but en dehors de la surface. Ses 42 dernières réalisations l'avaient été dans la surface de réparation. Paradoxalement, alors que tout lui sourie, le SMC se met à déjouer.

Première pour Sané

Même contexte et même réaction qu'il y a quinze jours contre Dijon. La peur de ne pas réussir à gagner envahie les Caennais, qui bafouillent leur football. Metz en profite pour se procurer de nombreuses occasions. Mathieu Dreyer repousse une tête de Simon Falette à bout portant (80'). Fraichement entré en jeu, le jeune Thibault Vion envoie son tir sur le poteau du néo-gardien malherbiste (86').

Les sifflets descendent des travées de d'Ornano, toute la planète rouge et bleu a le trouillomètre au plus haut. Finalement, sur une des rares contre-attaques bien menées par le SMC, Pape Sané clôt la marque d'une reprise peu académique à la suite d'une centre de Yann Karamoh (93'), son premier but en Ligue 1. Les joueurs, le staff, les public exultent ! Le destin, et la chance allant avec, ont finalement choisi Caen cette fois-ci. Cette cinquième victoire de la saison, la première depuis le 6 novembre (Nice, 1-0), permet à Caen de redonner la lanterne rouge à Lorient et de remonter à la 16ème place, deux points devant la zone rouge. Un soulagement et une dose de confiance avant d'aller affronter l'ogre Monaco sur son rocher, mercredi.

Les réactions

Il n'y a pas eu d'angoisse, plutôt une vraie détermination de guerrier. C'est ce qui s'est vu et qui a fait la différence en début de match. On ne peut pas avoir peur, je ne comprends pas que quand on mène, le public siffle. On n'est pas Monaco ou le PSG.Gagner fait toujours du bien, Je n'ai rien changé à ma façon de faire, je suis au service du collectif, c'est tout. Mathieu Dreyer, gardien du SM Caen pour la première fois

On a eu une petite inquiétude, je ne vous cache pas qu'on s'est fait peur. En première mi-temps, et quand Metz s'est retrouvé à 10, on a eu peur que le match de Dijon se répète. Il va falloir parler de ça parce qu'on fait 30 minutes de très haut niveau et après on perd nos moyens sans véritable explication. Il faut trouver les solutions et avoir beaucoup plus de sérénité. Pour une fois, on met trois buts sans en encaisser, c'est très bien mais après Nice, j’étais porteur de beaucoup d'espoir et ça n'a pas duré donc là, on ne va pas tiré de conclusions. Jordan Adéoti, défenseur du SM Caen

Je suis sûr et certain qu'on aurait marqué à 11 contre 11. On n'a pas été incisif en début de première mi-temps. Il eut fallu ne pas encaisser de but. On en prend un sur une touche. Sur la dernière heure de jeu même à 10 contre 11, j'y ai toujours cru. On a eu quelques occasions, un poteau de Vion. Avec le syndrome Dijon, on pensait qu'on pouvait le faire. Philippe Hinschberger, entraineur

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