FIFA : qui sont les cinq candidats officiels à la présidence ?
La FIFA a confirmé mardi les cinq candidats à la présidence : l'Italo-Suisse Gianni Infantino, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le cheikh bahreïni Salman, le prince jordanien Ali et le Français Jérôme Champagne.
Qui succédera à Joseph Blatter le 26 février à la tête de l'instance suprême du football mondial ? Après le renoncement de Platini, ils ne sont plus que cinq à y prétendre. Et le nom se trouve parmi les suivants : Infantino, Salman, Sexwale, Ali et Champagne.
Infantino à la place de Platini
Bras droit de Platini depuis 2009, cet Italo-Suisse de 45 ans est secrétaire général de l'UEFA. Alors que le vent commencçait à tourner pour Platini, le Comité exécutif de l’instance européenne a publié un communiqué pour soutenir la candidature du "chauve qui procède au titrage au sort lors de la Ligue des Champions" sans même mentionner le nom du Français.
Salman et Sexwale, deux poids lourds
Le cheikh Salman, membre de la famille royale du Bahrein, président de la Confédération asiatique de football (AFC) depuis 2013, connaît bien la Fifa pour en occuper l'un des postes de vice-président. Agé de 49 ans, il avait auparavant soutenu Platini. Le Bahrein traîne en tout cas de gros boulets : il fait l'objet de vives critiques de la part d'organisations de défense des Droits de l'Homme pour son rôle dans la répression du soulèvement démocratique de 2011, ce qui pourrait refroidir nombre de fédérations européennes.
Autre candidat important, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, est un ancien compagnon de prison de Nelson Mandela. L'homme d'affaires sud-africain, auréolé de son combat anti-apartheid, n'est pas issu du sérail du football. Ce qui peut représenter un atout tout comme un handicap, car ce sont les présidents des 209 fédérations membres qui élisent le président de la Fifa. Il jouit d'une réelle image d'intégrité, ce qui n'est pas rien pour une instance minée par les affaires de corruption.
Champagne, le seul Français
Le prince jordanien Ali, demi-frère du roi Abdallah et seul adversaire de Blatter le 29 mai, peut se vanter d'avoir mis le Suisse en ballottage au 1er tour avant de se retirer. Mais il avait eu à l'époque les votes de l'UEFA qui appuie désormais Infantino.
Le Français Jérôme Champagne qui a cette fois recueilli les parrainages nécessaires, a passé 11 ans à la Fifa (de 1999 à 2010) et estime que ce long bail "n'est pas un handicap". Cet ancien diplomate, supporteur de l'AS Saint-Etienne et "socio" du FC Barcelone, longtemps en charge des relations internationales de la FIFA, connaît sur le bout des doigts chacune des 209 fédérations qui la composent.