FC Rouen : l'association du club cherche 100.000 euros, "on ne veut pas voir le club mourir"

Derrière les grilles du stade Robert-Diochon, sous un barnum blanc, ils sont quatre à s'activer. Des visages connus des supporters du FC Rouen. Ils accueillent les supporters désireux de donner un peu d'argent à l'association FCR.

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Cette association ne gère pas l'équipe première du club, propriété de Charles Maarek et de ses associés. Elle ne gère "que" le numéro d'affiliation à la FFF du club et ses équipes de jeunes. Elle est donc la garante du futur, même s'il devait être peu emballant, du FCR. Cette association qui recherche donc environ 100.000 euros pour bien terminer la saison. "On a des mécénats du président Maarek qui ne sont jamais arrivés et des factures, d'environ 40.000 euros, qu'il nous doit qui ne sont pas payées", souffle Patrick Lebastard, le secrétaire de l'association. "Il faut bien faire la différence entre l'association et la SAS, qui s'occupe de l'équipe première, gérée par Charles Maarek et ses associés." Le communiqué commun aux groupes de supporters et à la fédération des Culs Rouges stipule bien que tout l'argent récolté ira uniquement dans les poches de l'association, qui promet d'être transparente.

"Il y a dix ans, c'était trop douloureux"

Maverick Cauchois, membre du bureau du Kop Lenoble, un des groupes de supporters estime "devoir sauver l'association". "Il y a des jeunes passionnés qui défendent nos couleurs, il faut que le club puisse encore exister", dit celui qui précise pouvoir accepter les dons de nombreuses manières : espèces, chèque ou carte bancaire.

Une poignée de supporters est donc venue apporter son écot. L'un d'eux vient de donner 200 euros, car il "n'a pas envie que le club redescende en R3, il y a dix ans c'était très douloureux". Un autre explique être venu car "on a vécu tellement de belles choses avec ce club" tout en précisant que "la passion, ça ne s'explique pas".

Pour ce qui est du futur, Patrick Lebastard a du mal à répondre : "M. Maarek décide tout, tout seul, sans même avertir ses associés. Personne n'est au courant de qu'il veut faire." Il conseille donc de patienter, tout en espérant que la situation pourrait se décanter rapidement. Plusieurs projets de reprise, dont un porté par Michel Mallet, le président de QRM se sont manifestés.