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Euro de football : les Bleus affrontent l'Allemagne, premier gros adversaire de la compétition

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

L'équipe de France se lance dans l'Euro ce mardi à Munich (21h) face à un premier adversaire de taille : l'Allemagne. Premier choc de la compétition, le gain de ce match sera crucial pour se sortir du groupe F, particulièrement relevé avec la présence du Portugal, tenant du titre.

Kylian Mbappé aux prises avec trois joueurs Allemands, lors du dernier match entre les deux équipes, en octobre 2018 Kylian Mbappé aux prises avec trois joueurs Allemands, lors du dernier match entre les deux équipes, en octobre 2018
Kylian Mbappé aux prises avec trois joueurs Allemands, lors du dernier match entre les deux équipes, en octobre 2018 © AFP - Anne-Christine POUJOULAT

C'est le premier grand choc de cet Euro 2021, débuté vendredi dernier. Les Bleus, champions du monde en titre, affrontent la redoutable Allemagne, premier adversaire du groupe F ce mardi à Munich (21h). Avec une attaque de feu, composée du trio Benzema - Mbappé - Griezmann, l'équipe de France met son ambition à l'épreuve et les signaux sont au vert : infirmerie vide, humilité revendiquée avant d'affronter un rival revanchard, incapable de battre le voisin français depuis le quart de finale de la Coupe du monde 2014. 

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"A chaque match, les statistiques peuvent être inversées (...). On s'attend à du solide mardi", a d'ailleurs affirmé avec prudence le sélectionneur Didier Deschamps, dimanche lors d'une interview accordée à Téléfoot sur TF1. Le coach devait faire appel aux souvenirs douloureux causés par les Allemands, ceux de Séville en 1982 ou de Guadalajara en 1986. 

Mais désormais, les Bleus ont suffisamment de confiance pour soutenir le regard les joueurs de la Mannschaft. Notamment depuis la demi-finale de l'Euro 2016, gagnée sur un doublé d'Antoine Griezmann (2-0), une performance rééditée par le Français en octobre 2018 lors du dernier duel face aux Allemands (2-1) en Ligue des nations. 

Touché cette semaine à un mollet, l'attaquant du FC Barcelone devrait être opérationnel pour animer la ligne d'attaque qui donne le frisson, en compagnie de Mbappé et de Benzema, lui aussi remis sur pied après un pépin physique à une cuisse. 

L'Allemagne montre les crocs

Lors d'une interview, le défenseur allemand Antonio Rüdiger a appliqué la bonne vieille recette de "la meilleure défense, c'est l'attaque". "En attaque, ils sont très forts et nous devons être prêts à avoir des actions en un contre un et à les gagner (...) Ca dépendra de nous, défenseurs, je pense que ça peut faire une grande différence, juste être sale, pas toujours gentil, gentil, gentil, et ne pas toujours essayer de t'en sortir avec du beau football. Contre des joueurs comme ça, il faut aussi envoyer un message... et tôt". 

Interrogé sur cette menace allemande, Mbappé lui a répondu dimanche en conférence de presse. "Chacun se bat avec ses armes. Nos armes, c'est de jouer ensemble notre football. Si leurs armes c'est ça..." Après cette réponse cinglante, le champion du monde de 22 ans s'est cependant montré méfiant avant d'affronter cet "adversaire redoutable". "Mais on aime jouer ce genre de match, ce sont des rêves d'enfant", a-t-il dit. 

Les Bleus en terre hostile

Contrairement au premier match de la Coupe du monde 2018 (victoire 2-1 face à l'Australie), cette entame de compétition offre une perspective bien différente. "Là, on ne pourra pas se permettre d'avoir une entrée timide vu la taille des adversaires", a commenté Mbappé. 

Avant d'aller défier la Hongrie puis le Portugal, tenant du titre, à Budapest, les Bleus seront ce mardi en terre hostile dans une Allianz Arena de Munich où 14.000 spectateurs sont attendus (dont entre 2.000 et 2.500 Français selon les dernières estimations). Soit 20% de la jauge du stade. 

Quatre Français comme chez eux 

Néanmoins, quatre français se sentiront un peu chez eux : Benjamin Pavard, Lucas Hernandez, Corentin Tolisso et Kingsley Coman, évoluant tous au Bayern Munich. Ils auront droit à des retrouvailles particulières avec leurs collègues allemands, que ce soit Manuel Neuer, Serge Gnabry, Joshua Kimmich ou encore Thomas Müller. 

"En club, ce sont mes amis, mais le temps d'un match ce seront mes adversaires. Il n'y aura pas de cadeau, s'il faut mettre le pied, je le mettrai", a lâché Pavard vendredi devant la presse. De son côté, Hernandez joue la carte de la prudence, notamment à l'évocation du revenant Müller, rappelé récemment par Joachim Löw, le sélectionneur allemand, qui vit son dernier tournoi avant de laisser la main. "On sait que c'est un bon joueur, très, très intelligent, ce sera à nous de le bloquer un peu et de faire le 'taf' pour qu'il n'apparaisse pas trop dans le match", a déclaré le défenseur Tricolore.  

Pour bien se lancer dans cet Euro, l'équipe de France devra aussi se battre contre les statistiques : depuis la mise en place de la phase de poules en 1980, l'Allemagne n'a jamais perdu son premier match en 10 participations. Mais les Allemands devront se méfier aussi, en huit participations, la France non plus n'a jamais perdu. 

Notre dossier Euro de football 

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