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Euro de football : l'Italie, premier grand d'Europe sur le terrain face à la Turquie

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

L'Italie affronte la Turquie ce vendredi soir (21h) en ouverture de l'Euro 2021 à Rome. La première grande sélection européenne à se lancer dans la compétition. L'occasion de passer en revue les les favoris cette année et les équipes dont les Bleus devront se méfier.

Roberto Mancini, sélectionneur de l'équipe d'Italie, lors d'un entraînement au Stadio OIimpico de Rome Roberto Mancini, sélectionneur de l'équipe d'Italie, lors d'un entraînement au Stadio OIimpico de Rome
Roberto Mancini, sélectionneur de l'équipe d'Italie, lors d'un entraînement au Stadio OIimpico de Rome © AFP - Filippo MONTEFORTE

Enfin le Jour J pour les amateurs de football. L'Euro démarre ce vendredi soir, avec un an de retard pour cause de pandémie, avec l'affiche Italie - Turquie (21h). Les joueurs s'affrontent à Rome, au Stadio Olimpico rouvert au public pour la première fois depuis plus d'un an. L'Italie renaissante de Roberto Mancini se lance face à la piégeuse Turquie de Senol Günes, un adversaire toujours difficile à manier et rarement aussi dangereux que lors des grands rendez-vous. Les Italiens sauront rapidement s'ils peuvent avoir leur mot à dire, aux côtés des grands favoris de l'Euro.   

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Avec Mancini, la Squadra Azzurra a retrouvé du jeu et de la confiance, grâce à des qualifications sans fausse note pour l'Euro (dix victoires en dix matches) puis pour le prochain Final 4 de la Ligue des Nations (en octobre). "On a réussi à transformer la déception en enthousiasme et en envie de bien faire", a souligné jeudi le capitaine Giorgio Chiellini en assurant que l'Italie avait une "immense" envie de "se refaire". Mais si elle reste sur une impressionnante série de 27 matches sans défaite, l'Italie n'a rencontré que peu de ténors et reste encore une promesse à confirmer.  

Le Portugal, l'Allemagne et la France dans le "groupe de la mort"

Et des ténors, il n'en manque pas dans cette compétition. A commencer par la France, annoncée comme la favorite de cet Euro par tous les observateurs européens. Mais les Bleus devront déjà se sortir de leur groupe, le plus compliqué du tournoi. Dans ce groupe F, le Portugal, le tenant du titre depuis cinq ans, une durée inédite, aborde l'Euro avec son immuable star, Cristiano Ronaldo (36 ans), des ambitions inchangées et un mélange d'expérience et de jeunesse. "Nous sommes candidats à remporter le titre. Je pars avec la même conviction que le Portugal peut gagner ce championnat", a assuré le sélectionneur Fernando Santos.    

Grande star de l'équipe, Ronaldo a de nouveaux records à aller chercher. Le quintuple Ballon d'Or, actuellement à égalité avec le Français Michel Platini à 9 buts en Championnat d'Europe, peut devenir l'unique meilleur buteur de l'histoire de l'Euro. Il peut aussi devenir le meilleur marqueur de l'histoire des sélections (104 buts, à cinq longueurs des 109 buts de l'Iranien Ali Daei). Mais dans un groupe F ultra-relevé, les Portugais croiseront sur leur route les Bleus, vice-champions d'Europe il y a cinq ans puis champions du monde 2018, pour une revanche de la finale 2016 (1-0 a.p.).  

L'équipe de France croisera dès mardi la route d'un autre champion du monde, l'Allemand Joachim Löw, qui vivra son ultime tournoi et espère finir en beauté son long mandat de sélectionneur. En dépit de l'humiliation du Mondial-2018 (élimination au premier tour) et de signaux inquiétants (gifle 6-0 contre l'Espagne en novembre), Löw se veut "optimiste" pour la Mannschaft. "Ce que je vois et ressens en termes d'énergie et d'engagement dans l'équipe est excellent", a-t-il dit dans une interview.

La Belgique ambitieuse, l'Angleterre insolente de jeunesse

Parmi les autres sélections qu'il faudra surveiller, il ne faut pas oublier l'Espagne. Versée dans le groupe E avec la Suède, la Pologne et la Slovaquie, la "Roja" pouvait aussi prétendre au statut de valeur montante après une reconstruction menée par le sélectionneur Luis Enrique. Ce dernier a fait table rase du triplé historique Euro-Mondial-Euro réussi entre 2008 et 2012. Mais le Covid-19 a rattrapé sa sélection espagnole, perturbée dans sa préparation par le test positif du capitaine Sergio Busquets et du défenseur Diego Llorente.  

Côté jeunesse triomphante, il faut plutôt regarder du côté de l'Angleterre de Marcus Rashford et Harry Kane, qui rêve du dernier carré à domicile à Londres, dans le mythique stade de Wembley. Pour les Anglais, opposés à la Croatie, l'Ecosse et la République tchèque dans le groupe D, rater les demi-finales serait "probablement" un échec, a prévenu le sélectionneur Gareth Southgate. 

Et puis il y a la Belgique et sa génération dorée (Hazard, De Bruyne, Lukaku), qui guigne l'Euro pour ne pas dilapider une nouvelle occasion de dépoussiérer son armoire à trophées. Les Diables Rouges disposent d'une poule B largement à leur portée avec la Russie, le Danemark et le bizuth finlandais... Ce qui est aussi le cas des Pays-Bas dans le groupe C, avec l'Ukraine, l'Autriche et un autre nouveau venu, la Macédoine du Nord, qui espère être l'une des révélations de cet Euro au format inédit.

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